Jonquille-Victoriaville redonne à ses bénévoles

Tous les ans, le comité Jonquille-Victoriaville organise un rendez-vous afin de souligner le travail de ses effectifs et, par la même occasion, de les mobiliser pour la campagne à venir. Cette fois, on a désiré leur signifier l’importance de prendre du temps pour soi-même.  

La prochaine campagne de la jonquille, au profit de la Société canadienne du cancer (SCC), se déroulera les 2, 3 et 4 avril. La centaine de bénévoles y participant ont été conviés à la Légion royale canadienne, jeudi, pour récolter des éloges, des cadeaux et aussi de précieux conseils.

«On profite de ce moment pour les remercier du travail accompli et pour relancer le dynamisme des équipes», commence la présidente du comité, Chantale Dusseault. Car à la suite d’une série d’appels téléphoniques auprès des entreprises, quelque 500 bouquets doivent être préparés. «Il faut recevoir les fleurs, les tailler et en faire des bouquets. Puis il y a 14 points de service partout à Victoriaville, incluant les résidences de personnes âgées», résume Mme Dusseault quant à la tâche colossale qui attend les volontaires.

L’an dernier, les efforts ont permis d’amasser 30 000 $. Cette année, on souhaite toujours écouler 500 gerbes auprès des gens d’affaires et atteindre les mêmes 30 000 $. Au total, l’organisation reçoit 22 000 fleurs.

Bonheur au travail

En plus des quelques mots qui leur ont été adressés par différents élus et figures du comité, on leur a présenté une conférence concoctée par Line Bolduc. Pendant une heure, elle leur a parlé de l’importance de s’accorder du temps. «Il s’agit d’une journée d’espoir et de reconnaissance. Souvent, ces personnes sont des aidants naturels, alors mon but est de les aider à prendre plaisir à prendre soin d’eux-mêmes. Oui, ils font du bénévolat et vont soutenir beaucoup de gens. Mais ils doivent savoir qu’ils sont au cœur de tout ça pour se ressourcer», souligne Mme Bolduc. Ainsi, elle les a menés vers des pistes de réflexion pour, malgré les épreuves qui parsèment la vie, conserver la joie de vivre. Elle espère que ces bénévoles repartiront avec des outils pour faire face aux épreuves sans s’oublier soi-même.

De fait, plusieurs des volontaires qui s’engagent auprès de la SCC ont été touchés directement ou non par le cancer. «Nos gens ont beaucoup de résilience et partage l’espoir. On ne peut pas ne pas être touché par le cancer», constate Mme Dusseault. Le thème de la SCC, «Les gestes sont plus grands que le cancer», reflète bien, selon elle, l’idée qu’il faut vivre avec et non l’envisager comme un combat. «Il faut rester en mouvement, joyeusement», conclut-elle.

Une trentaine de cadeaux ont été remis, au hasard, grâce au soutien de plusieurs partenaires.