Des filles qui adorent la robotique!

Même si l’équipe de robotique PLS 5618 de la polyvalente La Samare de Plessisville est composée majoritairement de garçons, elle compte néanmoins quatre filles cette année parmi ses 29 membres issus de la première à la cinquième année du secondaire. Il s’agit de Marianne Painchaud, Loïka Valois, Maryan Doyle et Corine Bradette.

«Ce n’est peut-être pas l’année où nous avons eu le plus de filles au total alors qu’en 2018 plusieurs s’étaient impliquées en communication, mais cette année nos filles participantes sont toutes intéressées par des aspects techniques, ce qui est une première», souligne Marie-Pierre Perreault, enseignante en sciences et membre du groupe de mentors bénévoles. Lors de notre passage à la polyvalente, nous avons eu l’occasion de rencontrer trois des quatre participantes.

Marianne Painchaud

Marianne Painchaud, 15 ans, de Plessisville, en est à sa quatrième participation. Elle était de l’équipe qui est allée au championnat mondial à Saint-Louis en 2017 et de celle qui s’est rendue à Détroit en 2019.

«J’aimerais bien y retourner cette année pour vivre à nouveau toute l’ambiance qui se dégage de la compétition», de dire l’élève de secondaire 4 qui s’occupe du volet mécanique.

Son rôle consiste, entre autres, à doter le robot d’un parechoc qui le protégera des coups qu’il aura à absorber durant la compétition. Elle ne regrette pas sa participation dans l’équipe. «La robotique nous permet d’apprendre de nouvelles techniques qu’on n’apprend pas à l’école.»

Loïka Valois

Pour sa part, Loïka Valois, 13 ans, de Notre-Dame-de-Lourdes, en est à sa première participation. «Je suis toute nouvelle à la polyvalente La Samare», d’expliquer l’élève en secondaire 2. «Je ne savais même pas que ça existait. J’en ai entendu parler par une amie et je suis allé voir. Maintenant, j’adore vraiment ça.»

Elle s’implique dans le volet communication qui consiste à présenter l’équipe devant les juges en compétition et d’animer le kiosque durant l’événement. D’ailleurs, l’équipe a décroché le prix Confiance et autonomie lors de sa participation à la compétition Betabots NanoDose tenue à la polyvalente de Charlesbourg en décembre dernier grâce justement au travail de ses membres. Depuis janvier, Loïka montre aussi de l’intérêt en dessin. «J’apprends peu à peu à utiliser le logiciel et à réaliser des pièces simples à faire.»

Maryan Doyle

Maryan Doyle, 12 ans, de Plessisville, a eu la chance de s’initier à la robotique en parascolaire au niveau du primaire, notamment à l’école Jean-Rivard et à l’école Saint-Édouard où elle a appris quelques notions en programmation avant son entrée en secondaire 1. Déjà, elle connaissait l’équipe PLS 5618 pour avoir vu ses matches en direct (via Internet).

Maryan s’implique au niveau du volet dessin. Elle réalise la modélisation de pièces qui servent à la construction du robot avec l’aide du logiciel (Solidworks).

Compétition robotique First à Sherbrooke

L’équipe PLS 5618 de Plessisville continue sa préparation en prévision de la compétition de robotique First qui se tiendra au centre sportif de l’Université de Sherbrooke du 5 au 7 mars.

Une trentaine d’équipes provenant du Canada et des États-Unis, entre autres, s’affronteront dans l’arène sherbrookoise. Sept équipes pourront se qualifier en prévision du championnat mondial qui se déroulera à Détroit, du 29 avril au 2 mai prochain.

L’équipe PLS 5618 est à fabriquer et programmer son robot qui devra être capable de ramasser et de lancer des ballons à une hauteur d’environ 8 pieds. «Recharge infinie» est le thème de cette année. Lors de la compétition, des alliances de trois équipes devront réaliser diverses actions au moyen de robots dans une zone comportant des tunnels et des frontières dans le but d’activer un «générateur de bouclier» alors qu’une pluie d’astéroïdes menace une cité imaginaire. Le jeu de cette année est inspiré de l’univers de Star Wars.

Les jeunes de l’équipe PLS 5618 mettent beaucoup d’efforts depuis janvier dernier alors qu’ils sont présents au local de robotique, quatre soirs par semaine et le samedi, pour une quinzaine d’heures au total sans oublier qu’ils doivent gérer leurs devoirs.