Un nouveau départ salutaire pour Brooklyn Kalmikov

Lorsque les Tigres de Victoriaville ont fait l’acquisition de l’attaquant Brooklyn Kalmikov à la fin du mois de décembre, la direction avait pour but de permettre au jeune homme de 18 ans de maximiser son potentiel offensif grâce à ce nouveau départ. Avec 21 points en 18 parties depuis son arrivée, Kalmikov répond aux attentes.

Sélectionné au 15e rang du repêchage 2017 de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) par les Eagles du Cap-Breton, le natif de St. John’s avait connu une saison recrue prometteuse de 36 points en 58 rencontres à l’âge de 16 ans. Une progression était anticipée l’an dernier, mais Kalmikov s’est plutôt retrouvé coincé derrière un amoncellement de bons joueurs, ce qui l’a relégué à un rôle plus secondaire et à une production offensive amoindrie (29 points). La présente campagne n’était pas mal partie, comme en faisaient foi ses 23 points en 32 matchs, mais la transaction qui l’a amené à Victoriaville l’a fait passer à un autre niveau. Il a déjà atteint un sommet personnel de 21 buts et 44 points. Sur une saison complète de 68 rencontres, ça équivaut à une production de près de 80 points. «Chaque année, tu veux progresser, que ce soit d’un point de vue statistique ou en tant que joueur de hockey, tout simplement. De produire de cette façon, ça me fait du bien. C’est un beau bonus. Je ne me concentre pas trop là-dessus, mais j’y pense quand même, car c’est plaisant de faire des points au hockey pour aider l’équipe. Ce que je veux surtout par contre, c’est de m’améliorer de match en match, de pratique en pratique, afin de donner le meilleur de moi-même.»

Inséré à la gauche du centre Mikhail Abramov au sein du premier trio, la chimie s’est rapidement installée entre les deux habiles patineurs de 18 ans. «Je commence à être bien familiarisé avec l’organisation, les coéquipiers et le personnel d’entraîneurs. Depuis que je suis arrivé, ça va bien. Je suis vraiment content. Avec Mikhail, ça a cliqué entre nous dès mon premier match. Nous l’avons vu à Drummondville (un but et deux passes). Depuis ce moment, ça ne fait qu’aller en s’améliorant. Même si ça ne fait pas longtemps que nous jouons ensemble, la chimie est belle», a relaté l’ancien du Phénix du Collège Esther-Blondin.

Questionné afin de savoir ce qui expliquait qu’Abramov et lui s’étaient entendus aussi rapidement, Kalmikov a fait allusion à l’esprit offensif qui les habite. «Nous sommes deux bons joueurs qui aiment créer des choses en offensive. Nous nous plaçons pour avoir la rondelle un pour l’autre. On parvient à se voir très bien sur la patinoire.»

Au moment d’écrire ces lignes, Kalmikov était d’ailleurs au cœur d’une séquence de huit parties avec au moins un point. Il a noirci la feuille de pointage à 12 reprises durant cette période.

Des intangibles qui aident

Le fait de se rapprocher énormément du nid familial s’avère assurément un aspect qui peut contribuer au bien-être ou à la motivation d’un athlète. Après avoir passé deux années et demie à 14 h de route de la maison, le fait de n’être qu’à deux heures de Terrebonne fait rudement plaisir à Kalmikov. «C’est différent. J’étais dans une plus petite ville. Il y a aussi le fait que les gens parlent en français ici. C’est donc bon de revenir à un endroit où ça parle en français. De plus, j’ai grandi à Terrebonne, donc ma famille peut venir me voir jouer plus souvent. Je vois plus souvent ma mère et mon père ainsi que mes amis. Je me plais vraiment ici.»