«Définitivement, les meilleurs moments de ma vie» – Michel Drouin

Sa fille Paweensuda lui a fait vivre de grandes émotions au cours de la dernière année, notamment en décrochant le titre de Miss Thaïlande 2019 et en terminant parmi les cinq premières candidates de la finale du concours Miss Univers 2019 qui s’est déroulé en décembre dernier aux États-Unis.

Michel Drouin, cet ingénieur à la retraite qui demeure à Saint-Ferdinand et qui est né à Saint-Pierre-de-Broughton, dit avoir définitivement vécu les meilleurs moments de sa vie au cours de cette période, lui qui était présent lors des deux événements.

De retour au pays depuis quelques semaines, l’homme de 65 ans en a profité pour nous livrer ses plus récents états d’âme. «De mériter le titre de Miss Thaïlande et de se classer parmi les cinq premières de l’élite mondiale, ce fut toute une réussite pour elle», se réjouit-il.

Comme il l’explique, sa fille est non seulement jolie, mais aussi une personne très sociable, chaleureuse et abordable. «Les gens apprennent à apprécier sa personnalité à la côtoyer et me répètent tous qu’elle a un cœur en or.»

Il estime d’ailleurs qu’elle aura révolutionné la compétition en Thaïlande alors qu’on cherchera davantage, croit-il, à recruter des candidates non seulement sur l’apparence, mais avec ce type de personnalité, un peu à l’image du concours Miss Univers qui le fait déjà très bien.

Aujourd’hui, son unique fille biologique vit à Bangkok et c’est à travers la webcam qu’il garde contact. «Elle est très occupée depuis son retour au pays, mais je réussis à avoir des discussions avec elle assez régulièrement, aux deux à trois jours», poursuit M. Drouin.

Parmi ses projets à court terme, elle a reçu plusieurs offres de compagnies qui veulent retenir ses services pour la promotion de leurs produits et aussi de producteurs télé qui aimeraient l’embaucher comme actrice. Il y a de plus son projet communautaire We are One qui lui tient à cœur, un projet qu’elle a ramené du Canada en Thaïlande et qui vise à permettre à des jeunes qui ont des limitations physiques à participer à des activités sportives et culturelles dans le but de leur ouvrir la voie à des carrières professionnelles.

M. Drouin est propriétaire depuis 1987 de son chalet à Saint-Ferdinand et y habite en permanence depuis 2016 (après son divorce), lui qui a pris sa retraite en 2014. Âgée de 26 ans, Paweensuda a notamment grandi en Thaïlande et au Canada (Calgary) où elle a passé 15 ans et gradué de l’université en kinésiologie en 2016 pour ensuite revenir vivre en Thaïlande. Elle ne parle pas français, mais le comprend un peu. Elle a déjà eu l’occasion de visiter le chalet familial et devrait éventuellement y faire un autre séjour.

«Elle a hérité de sa mère (Thaïlandaise avec des racines chinoises) son côté discipline et respectueux et sa personnalité plus racée. Moi, de mon côté, je crois lui avoir légué son côté communicatrice et le désir de s’adapter à différentes conditions sociales. Pour imager le tout, je dirais qu’elle est née d’une mère conservatrice et d’un père libéral», de conclure M. Drouin.