Une DG engagée et dévouée

Oeuvrant dans le milieu municipal depuis 30 ans, Lise Lemieux n’a pas compté ses heures pour contribuer, comme directrice générale, au nouveau visage de Warwick.

Lise Lemieux s’est vu confier la direction générale de Warwick lorsque la Municipalité s’est fusionnée, en 2000, à celle du Canton de Warwick, où cette fonctionnaire occupait déjà ces fonctions. Cette femme de 55 ans s’est investie à fond, à l’époque, avec celle qui agit toujours comme son adjointe, Jacqueline Vallée, pour réussir la transition. «Ça a été assez intense», commente-t-elle. Encore aujourd’hui, elle peine à prendre tous les jours de vacances auxquels elle a droit parce que la direction générale est constamment sollicitée pour tous les dossiers de cette municipalité d’environ 4650 habitants. «C’est le pivot. J’ai toute l’information», expose-t-elle.

Cette maman de deux garçons, aujourd’hui âgés de 25 et 28 ans, a dû concilier son travail avec ses responsabilités familiales. Après ses grossesses, elle a pris de courts congés de maternité, variant de trois à six mois, au cours desquels elle se souvient d’avoir quand même assisté aux séances du budget. Par chance, elle forme une bonne équipe avec son conjoint avec qui elle est mariée depuis 30 ans. Lorsque les enfants étaient jeunes, il travaillait durant les soirées pour être disponible pour les garçons, au besoin, le jour, pendant que maman dirigeait la municipalité. Ce dévouement, elle le doit à l’amour de son travail et aux gens de la région.

«J’ai toujours eu une belle collaboration du conseil municipal (…) J’aime travailler avec les élus. C’est enrichissant. C’est tellement diversifié comme travail. La routine, oublie ça!», s’exclame celle qui habite à Warwick depuis 29 ans. Pour se détendre, Mme Lemieux affectionne la marche, le ski de fond et la raquette. De plus, elle s’entraîne à la maison cinq fois par semaine, avec un programme d’exercices. «Ça m’aide beaucoup. Ça me libère du stress», exprime celle qui a soigné sa fibromyalgie et ses problèmes d’hypertension, sans arrêt de travail.

Toujours plus exigeant

Mme Lemieux dirige actuellement une vingtaine d’employés de Warwick, incluant ceux des travaux publics. Au fil des ans, elle a étudié à distance, en se perfectionnant à l’Université Laval. Son certificat en administration des affaires l’a outillée davantage en gestion financière et des ressources humaines. Le milieu municipal est beaucoup plus réglementé qu’auparavant, ce qui l’amène à suivre régulièrement des formations pour se tenir à jour. Par chance, sa grande transparence, son caractère franc et droit ainsi que son souci du travail bien fait lui valent d’être respectée dans le milieu. Cette quinquagénaire se fait également taquiner avec sa «sacro-sainte discipline» voulant qu’elle mène à bien tout ce qu’elle entreprend, avec rigueur.

Parmi ses coups de coeur figure la construction de la nouvelle caserne de Warwick, entièrement conforme aux normes actuelles. «C’est un projet grandiose», souligne-t-elle. Le déménagement de la bibliothèque, au début des années 2000, et la rénovation de la vieille gare en maison de la culture, par la suite, font également la fierté de la DG. Mme Lemieux envisage prendre sa retraite d’ici deux ans. D’ici là, elle souhaite que le prochain pavillon de loisirs soit fonctionnel et que la nouvelle station d’eau potable, nécessitant des investissements d’au moins 5 millions $, soit concrétisée. «Warwick, c’est un beau petit milieu avec plusieurs services», résume la dame originaire de la Gaspésie.