Un projet soulève des craintes dans le Vieil-Arthabaska

Un projet d’agrandissement de l’école Académie Zig Zag de la rue Laurier Ouest à Victoriaville suscite, chez certains, des craintes de voir défiguré ce quartier du Vieil-Arthabaska.

Pierre Bastien, un résident de la rue Poisson, a fait part de ses appréhensions, lundi soir, lors de la période de questions à la séance du conseil municipal.

«Nous craignons des modifications importantes dans ce quartier qu’on essaie de protéger. On souhaite préserver son côté patrimonial, son intégrité. La décision du conseil municipal d’accepter ce projet m’étonne», a-t-il exprimé.

À cela, le maire André Bellavance a répondu que la Ville n’avait nullement l’intention de défigurer un quartier. «L’agrandissement de l’établissement, incluant un stationnement et un débarcadère, nous apparaît un bon projet pouvant améliorer la situation concernant les problèmes de circulation et de stationnement», a fait valoir le maire, tout en invitant le résident à participer à l’assemblée de consultation, le 24 février dès 17 h, à la salle du conseil. Tout le projet y sera alors expliqué.

Pas question de défigurer un quartier, a répondu le maire André Bellavance à un citoyen. (Photo www.lanouvelle.net)

«Je ne crois pas que le projet élimine le problème. Je pense même que ça l’augmentera», a poursuivi le citoyen qui déplore aussi le fait que six logements pourraient être démolis, selon ce qu’il a entendu.

Le maire Bellavance a dit respecter la décision du résident. «Rien n’est parfait, bien sûr, mais dans les circonstances, on pense que le projet peut améliorer les choses», a-t-il souligné.

Mais rien n’est encore joué. Avant une décision, a rappelé le premier magistrat, des étapes doivent être suivies. À la suite des commentaires formulés par les citoyens, les élus pourront approuver le projet avec ou sans modification.

Vol et vandalisme à l’hôtel de ville

L’hôtel de ville de Victoriaville est accessible aux citoyens désireux d’assister aux séances du conseil municipal, a assuré le maire.

Mais toutes les portes ne peuvent être déverrouillées, a-t-il expliqué au citoyen André Capistran. «Il s’agit d’une question de sécurité. Il y a eu des vols et du vandalisme. On fait en sorte que cela ne se reproduise plus», a indiqué le maire Bellavance.

Au citoyen intéressé à savoir quand les délits s’étaient produits, le numéro un de la Ville a répliqué : «Je n’invente pas cela. C’est vraiment arrivé, mais je n’ai pas de date».