Une brève séance pour s’assurer de déposer des dossiers

Le conseil municipal de Victoriaville a tenu une séance extraordinaire lundi afin de garantir sa participation à certains programmes de subvention.

Il y avait peu de sujets à l’ordre du jour, mais l’on avait intérêt à se réunir afin de pouvoir prétendre à certains soutiens financiers. Les élus de la Ville de Victoriaville ont adopté une entente à intervenir avec la MRC d’Arthabaska dans le but de participer au programme de restauration du patrimoine immobilier du ministère de la Culture et des Communications pour les années 2020, 2021 et 2022.  «La date limite est le 31 janvier. Nous n’avons pas eu l’occasion de le faire lors de la dernière séance, alors on le fait aujourd’hui, pour ne pas manquer notre coup», a expliqué le maire, André Bellavance, à l’issue de la séance. Il a ajouté que des sommes pourraient s’avérer utiles pour leurs projets de rénovation de bâtiments municipaux, comme l’hôtel de ville, qui s’inscrivent sur la liste des bâtiments patrimoniaux. Le programme du ministère représente une aide de 75 000 $ par année.

Cartes de crédit

À la demande de Catherine Ouellet, directrice du service des ressources financières et matérielles, les élus ont entériné l’augmentation de la limite des cartes de crédit de la Ville, passant de 50 000 $ à 75 000 $. Cette décision fait suite à un projet-pilote mené dans quelques services de la Ville afin d’alléger le processus d’achat, par Internet par exemple, et ainsi éviter que plusieurs personnes soient mêlées dans une simple démarche. La délégation des pouvoirs ne s’en retrouve pas modifiée, a précisé le directeur général de la Ville, François Pépin. «Au lieu que ça passe par trois personnes pour être autorisé à utiliser la carte de crédit de la Ville, chaque service aura la sienne.»

Faune

Une demande d’aide financière sera formulée auprès de la Fondation de la faune du Québec dans le cadre du programme Hydro-Québec pour la mise en valeur des milieux naturels. «Il s’agit d’un programme qui vise à sensibiliser les citoyens et les riverains à l’importance de préserver la bande riveraine riche en biodiversité. De plus, la Ville souhaite contrôler les espèces envahissantes, dont la renouée du Japon, présentes dans les bandes riveraines et veut bonifier l’habitat faunique à partir des végétaux indigènes», a énoncé le greffier, Yves Arcand. L’initiative, estimée à 100 000 $, pourrait se voir défrayer à 75% par l’octroi de cette subvention.