Il a visé sa conjointe avec une fausse arme

Un résident de Warwick, Jean-Pierre Junior Paradis, a récemment été condamné à 12 mois d’emprisonnement pour avoir utilisé une fausse arme dans la commission de voies de fait.

Les faits reprochés à l’individu de 43 ans sont survenus en juillet 2019 à Warwick à l’extérieur d’un logement.

Des témoins ont relaté une dispute, selon le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Michel Verville. «La dame a pris place dans un véhicule alors qu’il lui lançait des choses. Il a alors pointé la fausse arme. Des témoins ont entendu deux ou trois détonations. Mais on n’a pas été en mesure de déceler des impacts ni de démontrer si cette arme de poing fonctionnait», a indiqué le procureur du ministère public.

Dans cette affaire, après les incidents, la femme a quitté les lieux pour revenir chercher son conjoint.
Entretemps, des témoins ont contacté la Sûreté du Québec. Les policiers ont, par la suite, localisé le véhicule qu’ils ont intercepté. Ils y ont saisi la fausse arme.

Même si la dame refusait de collaborer et de porter plainte, les policiers ont fait enquête et rencontrer des témoins. Une accusation d’utilisation d’une fausse arme a donc été déposée pour laquelle le Warwickois a été condamné à une peine d’un an de détention.

L’homme a aussi réglé d’autres dossiers de voies de fait, méfaits et de bris de probation.

En plus de l’emprisonnement, Jean-Pierre Junior Paradis s’est notamment vu imposer une période de probation de 12 mois en plus d’une interdiction de possession d’arme pour une durée de 10 ans.