Incendie : maison détruite et 600 livres perdus

Un incendie, d’origine accidentelle, a détruit, jeudi midi, une résidence située au 5, rue Rochefort à Daveluyville. Du même coup, une collection de quelque 600 livres au sous-sol est partie en fumée.

Les pompiers de la Régie des Chutes ont été alertés vers 12 h 10. C’est la résidente, en arrivant à la maison pour le dîner, qui a constaté l’incendie. «Elle a senti une succion en voulant ouvrir la porte. Ce faisant, l’apport d’air a permis de réactiver le feu qui devait couver un certain temps», a expliqué le directeur du Service de sécurité incendie, Éric Bergeron.

Dix minutes auparavant, rien n’y paraissait. «Vers midi, des voisins n’avaient rien remarqué d’anormal à la résidence»», a confié le directeur Bergeron.

Sitôt la porte ouverte, la fumée a envahi la maison et les flammes se sont rapidement manifestées. «À notre arrivée, le garage, où le feu a pris naissance, était déjà complètement affaissé», a précisé l’officier.

Le directeur Éric Bergeron (Photo www.lanouvelle.net)

Le vent, par ailleurs, a joué un vilain tour puisqu’il soufflait en direction de la maison, permettant ainsi aux flammes de s’y propager. Bien difficile pour les pompiers, avec toute cette intensité, de faire une attaque intérieure. «Seule la cuisine, au départ, avait résisté. Ailleurs, les planchers s’étaient effondrés», a fait remarquer le directeur Éric Bergeron.

Ainsi, les sapeurs n’ont eu d’autre choix que de combattre l’élément destructeur de l’extérieur, en mode défensif.

Dix pompiers de la Régie des Chutes (Daveluyville-Maddington Falls) ont répondu à l’appel. En entraide, ils ont pu compter sur le support de 13 autres pompiers de la Régie Incentraide (Saint-Louis-de-Blandford-Saint-Rosaire) et de la Régie de la Bulstrode (Sainte-Eulalie), non seulement pour le transport d’eau, mais aussi pour la lutte contre l’incendie.

En fin de journée, vers 15 h 30 ou 16 h, les pompiers ont dû recourir à une pelle mécanique pour faciliter leur travail d’extinction. «Le feu ne cessait de couver dans les quelque 600 livres au sous-sol», a indiqué le directeur du Service de sécurité incendie.

Il était environ 18 h quand les derniers pompiers ont pu quitter les lieux. Quant à la cause du sinistre, le chef pompier avance deux causes possibles : une défaillance électrique ou encore le système de chauffage. «Rien d’autre ne pouvait allumer l’incendie dans le garage», a-t-il souligné.

Les pertes s’élèvent à environ 160 000 $. Par ailleurs, personne n’a été blessé, heureusement.