Un nouveau visage à la tête de la SDC

Depuis le 6 janvier, la Société de développement commercial (SDC) du centre-ville de Victoriaville a une nouvelle directrice générale, Catherine McDonald.

Originaire de Rimouski, la jeune femme arrive de Montréal où, depuis trois ans, elle occupait le poste de directrice de CIVIX, un organisme à but non lucratif ayant pour mandat de promouvoir la démocratie auprès des jeunes de moins de 18 ans afin de les préparer à l’exercice du droit de vote.

«Auparavant, j’ai aussi vécu à Toronto. J’ai adoré les grandes villes, j’y suis une habituée, mais j’avais envie de revenir en région. Il était temps maintenant de m’installer et d’avoir une vie plus tranquille que dans les grands centres», confie-t-elle en entrevue avec le www.lanouvelle.net.

Catherine McDonald a surveillé les emplois en ligne, postulant sur certains postes au Québec. «Je ne savais pas vraiment où je voulais aller, mais je savais ce que ça me tentait de faire. Et l’emploi, ici, tombait exactement dans ce que je souhaitais faire», note-t-elle. Et ce job, elle l’a décroché, ce qui la réjouit au plus haut point.

La nouvelle directrice générale envisage son rôle comme une continuité, soulignant que beaucoup de choses ont été réalisées au centre-ville, notamment sa revitalisation, en plus du travail effectué par la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR). «Ça ne vaut pas la peine de réinventer la roue. Il faut continuer tous ces beaux projets, poursuivre les événements comme «On sort en ville» qui revient pour une troisième année», expose-t-elle.

En poste depuis peu, Catherine McDonald a déjà commencé le travail de terrain, allant peu à peu à la rencontre des membres. La SDC en compte quelque 150 actuellement.

«J’entends bien me rapprocher des commerçants», précise-t-elle. D’ailleurs, la SDC quittera bientôt ses locaux à même la CDEVR pour s’installer, au début de février, dans l’immeuble du Grand Union. «Nous serons bien situés, au cœur du centre-ville et plus près de nos membres. Ils pourront venir nous visiter. Ils seront les bienvenus dans nos bureaux», souligne celle qui possède une formation en sciences politiques de l’Université Laval et qui a entrepris, à temps partiel, un certificat en management.

Après avoir vécu dans des grands centres, Catherine McDonald souhaitait revenir en région. (Photo www.lanouvelle.net)

À l’écoute

À la tête de l’organisme ayant pour mission de regrouper les gens d’affaires, d’assurer la promotion et le développement commercial, ainsi que la défense des intérêts des membres, Catherine McDonald fait preuve d’une grande ouverture d’esprit et d’une oreille attentive. «En premier lieu, je me dois d’être à l’écoute des membres, de voir quels sont leurs besoins. Mon but consiste à répondre à leurs aspirations. Ils savent mieux que quiconque ce qu’ils veulent», exprime-t-elle.

En fonction des attentes manifestées, des projets pourront être élaborés. «Moi, si j’ai une bonne idée, mais qu’elle ne correspond pas aux membres, ce sera inutile. Selon le souhait des commerçants, des idées peuvent émerger et on en discute», explique la directrice générale.

Si s’occuper des attentes des membres représente l’une des choses les plus importantes à ses yeux, Catherine McDonald estime devoir aussi considérer les consommateurs, les citoyens. «De quoi a besoin le citoyen pour se rendre au centre-ville? Que peut-on faire de plus pour l’attirer, pour qu’il ait envie de s’y rendre? Oui, nous devons satisfaire nos membres, mais pour ce faire, il faut qu’on y amène des clients, observe-t-elle. On a un très beau centre-ville avec une diversité de commerces et de services. Nous devons nous assurer que la population le sache et qu’elle ait envie d’y aller.»

En regard du taux d’occupation dans le Quartier Notre-Dame, la directrice générale signale que Victoriaville figure parmi les plus bas taux d’inoccupation au Québec concernant les centres-villes. «On constate un bon roulement. Quand certains quittent, de nouveaux joueurs arrivent, parfois des gros comme Chocolats Favoris. En général, il y a un bon roulement. Les locaux se renouvellent», fait remarquer Mme McDonald, heureuse de constater l’émergence d’idées novatrices, dont l’aménagement d’un centre d’escalade dans l’ancienne église Saints-Martyrs-Canadiens. «Nous sommes ouverts aux innovations», signale-t-elle.

Bref, Catherine McDonald vient à peine d’entreprendre sa nouvelle aventure que déjà, elle affiche un grand enthousiasme. «Je suis très contente avec l’équipe que je côtoie au conseil d’administration et le groupe très plaisant à la CDEVR. Je me sens bien accueillie. Ça me motive et me rend encore plus enthousiaste. Et cela confirme que j’ai bien fait de venir m’installer dans la région», conclut-elle.