Résidence détruite par les flammes à Plessisville

Un incendie d’origine accidentelle a ravagé, mercredi après-midi, une résidence unifamiliale située au 2140, avenue Thibodeau, à Plessisville.

Les pompiers de la Ville ont été alertés à 13 h 30. «Une mère et sa fille adolescente occupaient la maison. Seule la fille s’y trouvait au moment de l’incendie. Après le déclenchement de l’avertisseur de fumée, l’adolescente a aperçu des flammes sur le mur près de l’évier. Elle a évacué pour ensuite alerter le 9-1-1 chez un voisin», a relaté le directeur du Service de sécurité publique, Robert Provencher.

Comme le prévoit le protocole quand un appel provient d’une résidence, deux équipes de sapeurs sont mobilisées. «Mais comme l’appel faisait état de la présence de fumée et de flammes, j’ai immédiatement demandé une troisième équipe. Or, en route, en apercevant l’imposant panache de fumée, nous sommes passés en alarme générale», a expliqué le directeur Provencher.

Vingt-quatre pompiers ont répondu à l’appel. L’officier, à son arrivée sur les lieux, a constaté l’embrasement généralisé à la toiture. «Des flammes sortaient à au moins quatre endroits», a-t-il précisé.

Au départ, les pompiers ont entrepris une attaque intérieure pour tenter de contenir l’incendie à l’entretoit (comble). «Mais on a dû rapidement changer de stratégie alors qu’une partie du toit commençait à s’effondrer», a indiqué Robert Provencher.

Dès lors, les sapeurs ont été contraints à un travail de l’extérieur, en mode défensif.

L’incendie a pris naissance au sous-sol. «Une installation déficiente de l’appareil de combustion constitue la cause la plus plausible», a fait savoir le directeur. De plus, le feu était déjà bien avancé lorsque la fille s’en est aperçue. «Actif depuis un bon moment, le feu a monté jusqu’à l’entretoit par le conduit de la cheminée», a confié l’officier.

Les pompiers ont travaillé d’arrache-pied pour venir à bout de tous les foyers d’incendie et ainsi procéder à une extinction complète. Les derniers sapeurs ont quitté les lieux vers 18 h.

La résidence est une perte totale. Les pertes, le directeur Provencher les évalue à environ 150 000 $. Et dire que des rénovations avaient été effectuées à l’automne.

Malgré tout, certains biens, qui se trouvaient au sous-sol et dans le garage rattaché à la résidence, pourront être récupérés.

Dans cette triste affaire, on se réjouit que l’incendie n’ait fait aucun blessé et qu’il ne se soit pas propagé à d’autres bâtiments.

La Croix-Rouge a été demandée sur place pour s’occuper des sinistrées afin de leur procurer vêtements et nourriture. Quant à l’hébergement, la mère et sa fille ont pu s’arranger.