Michaël Vincent devient conférencier

Souhaitant que son histoire puisse inspirer les gens, l’homme d’affaires Michaël Vincent lance aujourd’hui sa carrière de conférencier. Au cours des prochains mois, il effectuera une tournée des écoles secondaires de la province et visitera les entreprises et associations qui en feront la demande.

Depuis plusieurs semaines déjà, le président du Complexe Sacré-Cœur de Victoriaville est à élaborer et à mettre en scène «Un jour je me suis chois», sa première conférence. Il a notamment travaillé ses textes et son art auprès de Stéphane Roy, un spécialiste de la région de Montréal.

«Mon objectif est de passer mon message partout au Québec. De faire comprendre aux gens ce qu’est réellement l’enfer de la drogue, affirme l’entrepreneur. Je souhaite également envoyer un message d’espoir, démontrer qu’il est possible de se sortir de là et de rebâtir sa vie, comme je l’ai fait.»

M. Vincent n’avait que 11 ans lorsqu’il a été confronté à l’enfer de la drogue. Il a été invité par des gangs de rue montréalais à vendre de la drogue et il est graduellement devenu son meilleur client. Au cours de ces années difficiles, il a vu des gens se faire poignarder et il a même été enlevé et menacé. À un certain moment, après quatre thérapies infructueuses, il a compris qu’il devait changer avant que l’irréparable se produise.

«J’ai connu l’enfer de la drogue et les gangs de rue, mais un jour je me suis choisi. Je me considère chanceux, j’ai croisé sur mon parcours plusieurs personnes qui ont fait un wow dans ma vie, elles m’ont permis de prendre confiance en moi, de m’en sortir et de devenir une meilleure personne», témoigne-t-il.

Au profit de Séjour 21

Une partie des revenus provenant des conférences sera versée à Séjour 21, activité de 21 jours au cours de laquelle des candidats vivant des moments difficiles sont invités à assister à des conférences et formations visant une amélioration de leur état. Une première cohorte a été accueillie en mai 2019 et la deuxième est prévue pour septembre.

Par ailleurs, un partenaire, dont l’identité doit demeurer confidentielle pour l’instant, a accepté de financer en partie les conférences qui seront offertes en milieu scolaire. Ceci aura pour effet d’accentuer la portée du message auprès des jeunes.

«L’adolescence est une période critique du développement de l’être humain. À cette étape, les jeunes se cherchent une identité et sont facilement influençables. C’est au cours de cette période qu’il est critique de les informer et de les sensibiliser afin qu’ils fassent des choix de vie sains», conclut Michaël Vincent.