Animaux : vers un resserrement de l’application des règles?

Des chiens sans laisse, des jappements dérangeants, des excréments non recueillis, autant de petits et grands problèmes qui se retrouvent dans la cour de la Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA), qui a ajouté récemment un patrouilleur à son équipe.

La SPAA passe d’un patrouilleur à deux. Elle espère éventuellement élargir son mandat et ainsi disposer des effectifs nécessaires pour intervenir davantage auprès des propriétaires d’animaux. Il faut dire que son territoire d’intervention s’avère vaste.

Les patrouilleurs effectuent beaucoup de déplacements pour récupérer des animaux, mais il y a aussi des plaintes citoyennes à gérer. «Il s’agit de plaintes liées avec la gestion générale des règlements municipaux», commente Alexandre Côté, président du conseil d’administration. Ces travailleurs spécialisés interviennent et peuvent même remettre des constats d’infraction. Le font-ils? Peut-être pas autant qu’on le voudrait, mais le patrouilleur additionnel pourrait modifier le paysage. On imagine que la nouvelle loi qui entrera en vigueur en mars mènera vers un lot de transformations pour la SPAA, dont une bonification des services.

Reste que pour le moment, difficile d’être partout à la fois. On mise sur la sensibilisation des utilisateurs des pistes cyclables, par exemple, pour endiguer certaines problématiques liées à la sécurité du public.

En mars, puisque toutes les municipalités réétudieront leurs règlements, il faut s’attendre à plusieurs changements et à une plus grande présence de la SPAA. Enfin, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, un patrouilleur tient le fort à la SPAA.