Un tour à la montagne, en hiver

Ski de fond, raquette, marche hivernale et fat bike, les activités et services offerts au mont Arthabaska abondent et attirent de plus en plus de visiteurs. Les week-ends, il s’avère possible de louer des équipements, dont certains gratuitement pour les enfants.  

(Photo www.lanouvelle.net)

Pour prendre l’air en forêt, pas nécessaire de quitter la ville. Le mont Arthabaska recèle une abondance de sentiers balisés, entretenus par la Ville de Victoriaville. On calcule 14,8 km de pistes destinées au ski de fond, de même que 10 km de sentiers pédestres. Les sports traditionnels peuvent ainsi s’y pratiquer, mais aussi le vélo à pneus surdimensionnés (fat bike), depuis quelques années. «Les activités de plein air à la montagne se sont développées progressivement au fil des ans.

Des services ont été ajoutés en fonction des besoins exprimés par les utilisateurs. Par exemple, pour le ski de fond, des portions de sentiers sont maintenant accessibles pour le pas de patin», explique Jean-François Béliveau, directeur adjoint au service du loisir, de la culture et de la vie communautaire à la Ville de Victoriaville. Au rythme des demandes et engagements des différents groupes et organisations qui fréquentent la montagne, comme le club de biathlon, entre autres, tout un réseau a pris forme.

Pour concevoir et maintenir les parcours, plusieurs ententes apparaissent nécessaires avec des propriétaires de terrains privés afin d’obtenir des droits de passages. La superficie du parc atteint quelque 67,5 hectares.

(Photo www.lanouvelle.net)

Le site constitue également le départ, ou l’arrivée, du Sentier des Trotteurs, qui fait 26 km et qui le relie à Sainte-Hélène-de-Chester.

Commodités

Au sommet de la montagne, le pavillon Arthabaska, ouvert 7 jours sur 7, en journée, permet aux usagers de se restaurer et de recueillir diverses informations, dont une carte des sentiers. Au pied du mont, dans le stationnement Girouard, accessible par la rue du même nom, une roulotte chauffée tient lieu de boutique de location de raquettes et de skis. On ouvre les portes les samedis, dimanches et autres jours de congé.

Depuis décembre dernier, grâce à un partenariat avec La Petite Expé, un volet hivernal du Grand défi Pierre Lavoie, on prête gratuitement l’équipement de ski de fond aux moins de 12 ans (https://bit.ly/2TlJwpo).

M. Béliveau rappelle que l’accès aux sentiers demeure gratuit en tout temps et en toute circonstance.

Glissades

La seule proposition payante de la montagne, les glissades sur tube, n’a pu se déployer encore pour cette saison. Les chutes de neige n’ont pas suffi à préparer adéquatement le terrain, surtout à cause des redoux. On s’imagine que l’ouverture aura lieu à la fin janvier, si tout va bien.  «Beaucoup de précipitations sont annoncées pour les prochains jours. On espère être en mesure de démarrer le plus rapidement possible.»

Jean-François Béliveau invite les citoyens intéressés à postuler pour un poste de préposé aux glissades. «On veut s’assurer que lorsqu’elles seront prêtes, nous aurons tout le personnel requis pour que l’utilisation puisse se faire de façon sécuritaire», dit-il.

Projets

De plus en plus de gens convergent vers la montagne pour s’adonner à un sport ou pour participer à une activité. Bientôt, des bornes de comptage que l’on installera dans les sentiers faciliteront la récolte de statistiques de fréquentation.

«L’avenir, c’est de consolider l’offre de services existante. Avec les caprices de la météo, l’entretien des sentiers, particulièrement en hiver, c’est assez exigeant. Des modifications sont apportées chaque année afin de les rendre plus intéressants et plus sécuritaires», fait savoir le directeur adjoint. Des employés de la Corporation récréative de Victoriaville se chargent du traçage, de la signalisation, des travaux à effectuer, etc. Plusieurs groupes de bénévoles collaborent à la grande corvée printanière ou à d’autres tâches. Idem du côté des employés des services municipaux.

La cohabitation entre les différents sports constitue un des défis majeurs pour le bon fonctionnement des activités, selon M. Béliveau. «On essaie de sensibiliser les gens pour accéder aux sentiers selon la vocation de ceux-ci.» Une liste de règlements apparait sur les cartes afin d’améliorer la sécurité de tout un chacun. Tous les documents utiles se retrouvent également sur le site Web de la Ville de Victoriaville.

Parcours de disc golf, canicross, vélo-parc BMX et géocachette s’ajoutent aux possibilités d’activités en plein air pratiquées à la faveur de l’été. Par ailleurs, afin d’embellir la forêt, un projet d’aménagement comportant des coupes d’assainissement a débuté en 2018 et s’échelonnera sur cinq ans.

Enfin, le mont Arthabaska représente aussi un lieu de diffusion culturelle et un belvédère d’observation. Le thème du développement durable s’y intègre depuis quelques années, notamment avec la maison recyclée conçue dans le cadre du projet Rebut global et l’œuvre représentant Normand Maurice, créée par Indra Singh.

(Photo www.lanouvelle.net)