Des cendres causent un incendie

Même si elles avaient reposé pendant sept jours avant d’être placées dans un bac, des cendres ont causé un incendie, samedi midi, sur une propriété du chemin Laurier à Saint-Norbert-d’Arthabaska.

Le bac, qui a pris feu, se trouvait sous l’abri d’auto près de l’entrée de côté de la résidence. Les flammes se sont propagées au mur.

Les pompiers de Victoriaville ont été alertés vers 12 h 45. «La propriétaire se trouvait dans sa résidence. Un bruit a attiré son attention. Elle a ensuite senti une odeur et aperçu de la fumée. Après avoir vidé un extincteur, elle a donné l’alerte. Elle a fait ce qu’il fallait», a relaté le capitaine aux opérations, Stéphane Michaud.

L’officier, à son arrivée, a constaté la présence de petites flammes s’échappant du revêtement. Avant que n’arrivent les pompiers avec les camions, le capitaine Michaud a utilisé un extincteur pour ralentir la progression du feu.

«Nous avons ensuite ouvert le mur et arrosé avec une quantité d’eau minime. Et puis, il a fallu procéder à des ouvertures d’un mur intérieur et extérieur au sous-sol pour vérifier s’il y avait eu ou non propagation», a expliqué l’officier.

L’incendie a nécessité deux alarmes. Ainsi, dix-huit pompiers ont été mobilisés sur les lieux de l’intervention tandis que d’autres ont pris place à la caserne prêts à répondre, au besoin, à un autre appel.

Le capitaine Stéphane Michaud évalue les dommages à 10 000 $. L’officier tient à rappeler, par ailleurs, l’importance de bien faire refroidir les cendres dans un contenant métallique éloigné des bâtiments avant d’en disposer.

Bien qu’un minimum de sept jours soit recommandé, les citoyens devraient attendre bien davantage, même jusqu’à deux semaines. Et pourquoi pas, comme le suggère M. Michaud, d’étendre les cendres sur le gazon ou sur la neige. «Cela constitue un bon engrais», a-t-il fait remarquer.