La rétro à Thibo : mars 2019

Des disparitions remarquées ont teinté le troisième mois de l’année.

L’homme d’affaires et philanthrope Guy Aubert est décédé le 19 mars à l’âge de 72 ans.

Son décès a suscité de nombreux éloges, notamment lors de ses funérailles célébrées en l’église Saint-Christophe-d’Arthabaska par l’abbé Réjean Couture.

Diverses personnalités ont notamment fait valoir que Guy Aubert avait laissé sa marque et fait le bien partout où il passait, signalant, entre autres, ses valeurs humaines, sa simplicité, sa bonté et le respect qu’il imposait par son vécu, son expérience, sa sagesse.

La Communauté du Désert est en deuil

Mars a aussi vu disparaître l’abbé Gérard Marier laissant ainsi dans le deuil la Communauté du Désert.

L’abbé Marier avait été hospitalisé en raison d’un AVC. Les messages sur les médias sociaux ne se sont pas fait attendre. On a fait valoir notamment qu’il a été un grand prophète de notre temps, un serviteur de Dieu plein d’amour, qu’il s’agit d’une grosse perte pour l’Église de Québec et de Victoriaville,  un grand homme, un sage qui laissera sa trace.

Paul-Émile Therrien coupable sur toute la ligne

Au quatrième jour de ses délibérations, le jury est parvenu, à la fin du mois de mars, à un verdict unanime de culpabilité à l’endroit de Paul-Émile Therrien.

Ainsi, Paul-Émile Therrien, 79 ans, un ex-résident de Warwick habitant maintenant Victoriaville, a été reconnu coupable d’agression sexuelle, d’inceste, de menaces de mort,  de grossière indécence, de contacts et d’incitation à des contacts sexuels et de contacts en situation de confiance ou d’autorité.

Les gestes posés sur sa fille et sa fille adoptée en Haïti se sont produits sur une longue période entre 1984 et 1999.

La mairesse de Chesterville quitte son poste

Impliquée en politique municipale depuis 2010 et mairesse de Chesterville depuis 2013, Maryse Beauchesne a démissionné de son poste parce que rien ne va plus au conseil municipal, faisant remarquer que depuis janvier 2018, ça se dégradait et que ça dégénérait, tout en déplorant un manque de vision.

Une décision qu’elle n’a toutefois pas prise de gaieté de cœur.  Elle a quitté son poste à regret, a-t-elle dit, disant souhaiter que sa démission lance un message à l’effet que des changements puissent survenir.

Les agriculteurs débarquent à l’hôtel de ville de Warwick

De nombreux agriculteurs, près d’une quarantaine, ont envahi la petite salle du conseil municipal de Warwick pour témoigner de leur insatisfaction et de leur mécontentement face à l’augmentation fulgurante des taxes en milieu agricole.

Tout s’est déroulé dans le calme, de façon très civilisée.

À la période de questions, vouée entièrement à cet épineux dossier, plusieurs intervenants ont pris la parole, plaidant pour l’équité et demandant aux élus municipaux d’appliquer un taux distinct moindre pour le secteur agricole

Le maire Diego Scalzo leur a fait savoir que le conseil allait se pencher sur la question.

Des hommages annoncés

En dévoilant les finalistes de son prochain Panthéon, la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable (CCIBFE) a aussi fait connaître certains lauréats.

Ainsi, c’est à la famille Canin, derrière l’entreprise Vic Mobilier de magasin, que rend hommage cette année la CCIBFE, en lui décernant le prix «Bâtisseur».

Jacques Canin, natif de Bordeaux en France, animé d’un goût de changement, de défi et de liberté, a émigré au Canada. Il avait 23 ans. En 1951, sans plan initial, avec sa formation artistique et technique en design en poche, a choisi de s’implanter dans la capitale canadienne du meuble, Victoriaville, afin d’y exercer son métier, celui de dessinateur de meubles.

L’homme, en percevant rapidement une forte demande en matière de mobilier, a décidé de se lancer et de mettre sur pied sa propre entreprise afin de produire les meubles qu’il dessinait. Et 64 ans plus tard, l’entreprise aura connu de nombreux agrandissements et de belles années de prospérité et de réussite.

La vision d’affaires de Jacques Canin, au fil du temps, s’est développée avec l’aide de ses associés, ses fils Fabrice et Dominic. À leur tour, ils ont mené l’entreprise encore plus loin et aujourd’hui, la famille Canin peut compter sur la relève en Fannie et Natasha. Cette troisième génération fait maintenant sa place au sein de l’entreprise et contribuera à la vision de Vic Mobilier de magasiné

Victoriaville & Co sacrée grande entreprise de l’année

Une entreprise de plus de 112 ans d’existence, Victoriaville & Co est honorée à titre de «grande entreprise de l’année.

Par la création d’un réseau intégré de vente, de marketing et de distribution, l’entreprise victoriavilloise a pu proposer la plus large sélection de produits spécialisés dans son domaine au Canada et dans 10 autres pays.

Reconnue à travers le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni, cette entreprise familiale de quatrième génération est aujourd’hui devenue le troisième fabricant en importance dans son domaine en Amérique du Nord et le premier au Canada.

L’histoire de Victoriaville & Co a été marquée par une vingtaine d’acquisitions, de créations de divisions et d’alliances lui permettant ainsi d’occuper sa place actuelle dans le marché.

L’entreprise figure parmi l’un des plus importants employeurs dans la région en plus d’être un chef de file dans son domaine tant au niveau de la conception que de la fabrication.

Fini le golf au Club de golf Cristal

Après 25 ans d’existence, le Club de golf Le Cristal de Saint-Rosaire ferme ses portes. Mais il fera place à un projet touristique d’envergure appelé Cristal Aventures.

La décision de fermer le golf  fait suite à une réflexion mûrie depuis trois ans. Sa décision, la famille Poisson l’explique notamment par la croissance toujours grandissante pour le camping du Lac Cristal qui ne suffit plus à la demande, mais aussi par le déclin du golf et le faible taux de renouvellement de la clientèle.

Et les statistiques concernant le golf ne montraient rien de favorable.

Le Groupe Cristal a dit miser sur son projet Cristal Aventures pour assurer la pérennité de l’entreprise, un complexe touristique orignal répondant aux nouvelles tendances de l’industrie touristique et destiné aux clientèles familiales.

Des incendies en mars

Un couple et ses quatre enfants se retrouvent sans logis à la suite d’un violent incendie qui a ravagé  leur résidence de la route 122 à Saint-Albert. Les flammes ont aussi détruit deux véhicules.

La propagation des flammes a été fulgurante. Elles ont pris naissance dans le secteur des abris d’auto. Elles se sont ensuite vite propagées au toit, puis à l’intérieur.

Les occupants, sitôt sortis de leur maison, ont pu trouver refuge dans le seul véhicule qui n’était pas la proie des flammes et s’éloigner de l’incendie.

Les pertes, incluant le bâtiment, son contenu et les véhicules, s’élèvent à plus de 200 000 $.

Incendie d’origine suspecte à Victoriaville

Un incendie d’origine suspecte a causé pour environ 100 000 $ de dommages à une résidence de la rue Gamache à Victoriaville.

Personne ne se trouvait sur les lieux quand le feu a éclaté.  Le locataire, en revenant chez lui, a constaté l’incendie en ouvrant la porte qu’il a refermée aussitôt pour donner l’alerte.

Une quinzaine de pompiers ont été déployés. Le feu, qui a pris naissance au sous-sol, a été rapidement maîtrisé. Il semble que l’incendie couvait depuis un certain temps. Ainsi, le feu, la chaleur et l’eau utilisée ont mené à d’importants dommages

Le ministre du Patrimoine canadien de passage au musée

Le Musée Laurier, du secteur Arthabaska à Victoriaville, a reçu la visite du ministre du Patrimoine canadien et du Multiculturalisme, Pablo Rodriguez.

Son passage dans les Bois-Francs s’inscrivait dans une tournée à travers le Québec.

Questionné sur les observations et commentaires qu’il reçoit en région, le ministre du Patrimoine canadien et du Multiculturalisme fait valoir qu’en général, les programmes correspondent assez bien aux réalités. «Quand ce n’est pas le cas, comme à Drummondville où l’on m’a fait certaines suggestions, on s’y penchera avec mon équipe», a-t-il signalé, ajoutant que «la seule et unique façon de voir si les programmes fonctionnent bien, c’est en discutant avec les gens qui en bénéficient».