Le Marathon de l’espoir recueille plus de 65 031 $

Le 29e Marathon de l’espoir a récolté plus de 65 031 $, samedi, somme qui aidera toute l’année les moins nantis de la région à manger à leur faim.

La générosité de la population a encore été au rendez-vous, si bien que l’événement permettra de remettre un montant d’argent significatif (plusieurs autres dons n’étaient pas comptabilisés au moment du dévoilement du chiffrier final) à l’Oeuvre du partage. Selon sa présidente, Claudette Laliberté, l’équipe a été rajeunie avec l’arrivée de nouveaux bénévoles, ce qui amène une énergie nouvelle. «Cette année, on a eu un changement radical», s’exclame-t-elle.

Par exemple, le site Internet de l’événement était plus dynamique, les gens pouvaient faire des dons en ligne. Samedi, le suivi des activités était diffusé rapidement sur les réseaux sociaux. «Ça paraît que ce sont des jeunes qui embarquent», ajoute la bénévole qui se dévoue pour cette cause depuis une quinzaine d’années.

Mme Laliberté est fière de dire que l’argent amassé permettra de préparer environ 225 paniers de Noel. Elle confirme que ce coup de pouce fait toute une différence dans la vie de ces bénéficiaires. «Notre cadeau est de voir les gens heureux», exprime-t-elle. Au total, plus de 400 personnes dans le besoin bénéficient de dépannages alimentaires durant l’année, selon des critères d’admissibilité que gère l’organisme ORAPÉ.

Selon la présidente, les sommes qui restent sont redistribuées au sein des organisations de la région. Elles permettent d’offrir un déjeuner aux élèves qui commencent généralement la journée le ventre vide, des collations santé, des bouillons et un dîner spaghetti les jeudis aux ados de la Maison des jeunes, de quoi soulager les usagers de Domrémy de Plessisville qui ont faim. Des dépannages aident aussi ceux qui fréquentent la Maison du CRDI qui se présentent sans lunch, la clientèle de la «popote roulante» du Centre d’action bénévole, etc.

Ça bouge!

La présidente d’honneur, Karine Sévigny, a organisé plusieurs nouvelles activités en lien avec les valeurs qu’elle prône, soit l’activité physique et la saine alimentation. La propriétaire du Studio KS a lancé la Course aux lutins qui a offert l’occasion aux participants, samedi, de courir ou marcher sur un parcours de 2,5 km. Les volontaires portaient un accessoire de lutin, en plus d’amener des sacs de denrées. Mme Sévigny était contente de la participation, même si les chemins étaient glissants et moins sécuritaires à cause de la météo. Elle a aussi tenu un spinothon de 4 h à son studio. «Ça a super bien répondu!», dit-elle.

Elle remarquait le même entrain durant le Marathon, alors que les artistes animaient la scène du Carrefour de l’Érable. «On assiste à de beaux spectacles. Il y a des gens installés dans la salle depuis des heures», ajoute la présidente d’honneur, encouragée.

Les pompiers de la caserne de la Ville de Plessisville ont également été très généreux de leur temps. Malgré une météo capricieuse, qui a généré moins d’achalandage, ils ont effectué des barrages routiers qui ont rapporté encore davantage, car les automobilistes se montraient sensibles à la cause. Le directeur du service incendie, Robert Provencher, était fier d’annoncer que son équipe avait recueilli pas moins de 7808 $.

Sa barbe rapporte 1600 $

La directrice de la polyvalente La Samare, Danielle Béliveau, était aussi reconnaissante de l’engagement de ses élèves, qui a permis d’offrir 8600 $ au Marathon de l’espoir. Il s’agit de la contribution la plus élevée de la journée.

Le surveillant Éric Caouette, qui se faisait souvent asticoter à cause de sa longue barbe, a accepté de se faire raser si les jeunes amassaient des sous pour l’événement. Le défi a permis de recueillir 1600 $. «Ça a valu la peine», exprime la directrice. Mme Béliveau cuisinait aussi des déjeuners complets pour les jeunes, en leur préparant à l’école des crêpes, des fruits, des œufs, du bacon, etc. Ces repas, servis au salon des étudiants, se sont avérés très populaires cette année et ont permis de recueillir des montants intéressants. Des repas à la fondue ont notamment été organisés.

La directrice estime que ces activités de financement lui permettent de développer un lien privilégié avec les ados. Elle croit même que les adultes ont de quoi à apprendre de ces jeunes qui sont de beaux modèles grâce à leur généreux investissement. «Les jeunes ont travaillé très très fort! Ça a été tout un succès», conclut la directrice.