Ginette Kane en solo

Jusqu’à la fin du mois de février, les murs de la Brûlerie Reno de Victoriaville sont ornés de 18 toiles peintes par Ginette Kane.

L’artiste est établie à Victoriaville depuis huit ans maintenant et commence à sortir de son atelier. Même si elle peint depuis une trentaine d’années, dans la région peu de personnes la connaissent. Cette exposition est une occasion de découvrir celle qui adore peindre les oiseaux et les animaux. Cela vient peut-être des 13 années passées à travailler comme technicienne en santé animale ou des quatre ans où elle a habité une ferme. D’ailleurs, à la Brûlerie Reno, elle présente des œuvres représentant des oiseaux et une seule qui illustre un petit chien.

Trois séries bien distinctes forment l’exposition : une première dans les tons de beige, une autre accentuée vers le bleu et la troisième vers le jaune.

Lorsqu’elle peint, Ginette commence par créer un fond abstrait puis ajoute l’animal ou l’oiseau qui l’inspire ensuite. Cela lui permet un équilibre qu’elle apprécie.

Ce goût de la peinture (et de la photographie par extension) lui vient de son père qui peignait également ainsi que d’une grand-tante. «J’ai évolué là-dedans et, à l’adolescence, une exposition au centre d’achat de Trois-Rivières où j’habitais m’a vraiment allumée», se souvient-elle. Cela l’a amenée à suivre un cours puis à s’intéresser au dessin. Elle a été autodidacte à une certaine période puis s’est perfectionnée grâce à différentes formations.

Si bien qu’aujourd’hui, elle peint à temps complet et donne aussi des cours. C’est donc dire que la peinture occupe tout son temps, à son grand plaisir.

On a déjà pu voir son travail au dernier symposium Victoriaville et ses oies, auquel elle participait pour la première fois. Une expérience qu’elle a bien appréciée et qui lui a permis de rencontrer beaucoup de gens. Elle compte également une exposition du côté de la galerie HangArt de Montréal. Actuellement, trois de ses peintures peuvent être vues à l’hôtel de ville de Victoriaville et elle se prépare à exposer, l’été prochain, du côté de MP Tresart à Durham, mais aussi au Café Farniente tout le mois de juillet.