Un bien sombre bilan…

Bien que la compilation des statistiques ne soit pas terminée, pour le mois d’octobre et de novembre, la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska dénombre encore quatre décès accidentels, deux sur les routes, un dans une cour privée et un autre dans une cannebergière.

On en a fait mention, mardi matin, lors du déjeuner de Noël du Comité de la sécurité publique (CSP) de la MRC d’Arthabaska qui tenait ainsi, au restaurant Le Luxor, sa dernière réunion de 2019.

L’année aura été tragique, neuf collisions mortelles depuis le mois d’avril.

Aucun décès, toutefois, n’est à déplorer sur la route 116. D’ailleurs, la SQ tient à poursuivre le projet Route 116, mais les dirigeants réfléchissent à la façon de le renouveler. «On veut le garder, c’est un projet porteur qui porte fruit et qui en inspire d’autres, comme sur la route 117 en Abitibi», a confié le capitaine Cédrick Brunelle, directeur du centre de services MRC (Arthabaska-Érable).

Opérations multiples

Les policiers ont mené, en octobre et novembre, plusieurs interventions en sécurité routière, a fait savoir le lieutenant Patrick Côté, responsable du poste de la MRC d’Arthabaska.

L’opération Impact du 8 octobre a mené à l’émission de 72 constats d’infraction.

Les policiers, à l’occasion de l’opération Intersection du 24 octobre, ont distribué, dans les MRC d’Arthabaska et de L’Érable, pas moins de 74 constats d’infraction, en plus de 39 avertissements.

Cinquante-six autres constats ont été donnés le 5 novembre lors de la surveillance de diverses intersections.

Le lieutenant Côté a aussi informé les membres du CSP de la tenue d’une opération conjointe avec les agents de la faune dans le secteur de Sainte-Séraphine. «On a beaucoup à apprendre de part et d’autre. Une initiative que nous répéterons l’an prochain», a-t-il signifié.

Deux infractions liées aux armes à feu ont été détectées lors de l’opération en plus d’un cas de conduite avec les capacités affaiblies.

Sur la scène criminelle

Les policiers ont réussi, en octobre, à résoudre, avec l’arrestation de cinq jeunes, une série de vols et d’introductions par effraction dans le secteur de Victoriaville. «On a pu récupérer certains articles. Cela a mis fin à cette petite vague», a précisé le responsable des enquêtes, le lieutenant Stéphane Beaudoin.

Par ailleurs, la région est touchée par la problématique provinciale de vol visant des véhicules de marque Toyota.  Quatre véhicules ont été dérobés chez Toyota Victoriaville. Les policiers ont réussi à retrouver deux de ces véhicules dans la région montréalaise. «Ces véhicules, voués à l’exportation, sont très prisés en Afrique. C’est ce qu’ils veulent, probablement en raison de leur fiabilité», a fait remarquer le policier.

Dans son bilan des deux derniers mois, le responsable des enquêtes a fait un retour sur des violations de domicile survenues les 9 et 10 novembre dans des résidences des rues Prince et Héon. Aucune arrestation n’a encore été effectuée dans ces dossiers, mais l’enquête se poursuit.

Autre fait saillant, ces deux individus arrêtés à la mi-novembre pour avoir agressé un chauffeur de taxi qu’ils refusaient de payer après avoir fait la route de Saint-Hyacinthe jusqu’à Daveluyville. Les malfaiteurs, après l’altercation, s’étaient réfugiés dans une résidence à proximité.

Et puis, deux autres histoires, celle d’abord de la séquestration de deux dames lors d’une violation de domicile sur la rue de l’Académie. Les policiers, rapides, ont encerclé le secteur et ont pu, parfois après une course, procéder à l’arrestation des individus.

L’autre affaire, la perquisition, rue Saint-Jean-Baptiste, relativement au trafic d’armes, là où différentes armes ont été saisies et deux individus arrêtés. Comme un dépanneur où on pouvait se procurer des armes, a-t-on imagé.

Visite des établissements hôteliers

En octobre et novembre, dans le cadre de l’opération CIBLER, les policiers ont visité 10 établissements hôteliers du territoire, arrêtant, au passage, deux individus recherchés en vertu de mandats d’arrestation. «On veut démontrer une présence policière, expliquer le but de l’intervention aux serveuses. On les invite à ne pas hésiter à nous contacter en présence de personnes désagréables», a indiqué le capitaine Cédrick Brunelle.

De telles visites servent aussi aux forces de l’ordre à faire des liens avec certains individus.

Priorités municipales

Environ la moitié, 10 municipalités sur 22, ont répondu à l’appel de la SQ en faisant parvenir leurs priorités pour lesquelles des actions policières devraient être entreprises.

Parmi celles-ci, la vitesse sur certaines rues ou encore des traverses piétonnières non respectées.

D’autres, par ailleurs, comme des actes de méfaits ou des plantations de cannabis, figurent déjà dans les cartons des policiers.