Progression en cross-country et double reconnaissance

Après une saison d’athlétisme bien meublée, la coureuse victoriavilloise Jessy Lacourse s’est tournée, comme à l’habitude, vers le cross-country cet automne. Bien qu’elle ait dû combattre un virus la forçant à l’inaction un certain temps, Lacourse s’est montrée satisfaite de ses prouesses dans la nature.

Le calendrier de cross-country s’est terminé du côté du magnifique parcours d’Abbotsford en Colombie-Britannique, là où se tenaient les Championnats canadiens de la discipline. «Après avoir connu une bonne saison d’athlétisme extérieur, ça a commencé plus tranquillement en cross-country. Ça allait bien jusqu’à ce que je tombe malade en fait. À mon retour, ça n’a pas été très bien au Championnat universitaire canadien, là où j’ai pris le même rang que l’an dernier (20e). J’ai eu par la suite trois semaines d’entraînement en vue du Championnat canadien. J’ai fini au 11e rang canadien (12e au total). Étant donné que j’avais terminé 25e il y a deux ans et 20e l’an dernier, c’est une belle progression», a relaté la coureuse des Bois-Francs.

Deux titres d’athlète de l’année en l’espace deux semaines

C’est connu, Lacourse fait souvent parler d’elle pour les bonnes raisons avec des résultats convaincants sur la scène provinciale, nationale ou internationale. Cela n’échappe donc pas aux gens du monde de l’athlétisme québécois, eux qui n’ont pas manqué de souligner son rendement. Nommée athlète de l’année de la Fédération québécoise d’athlétisme (FQA) chez les U23 lors du 27e Gala Athlétas, Lacourse a également ajouté le titre d’étudiante-athlète de l’année dans la catégorie Sport individuel RDS de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec. @ST:Un bilan 2019 satisfaisant

Il ne lui reste maintenant qu’une course à faire en 2019. Elle tentera alors d’obtenir tout de suite son standard afin de prendre part au Championnat canadien universitaire de 2020. «Je l’avais également fait l’an dernier, mais j’avais deux semaines entre la fin du cross-country et la tenue de cette course. Là, il n’y a qu’une semaine. De passer à d’une course de 10 km à une autre de 1,5 km, ça ne sera pas optimal. J’avais toutefois réussi à obtenir mon standard l’an dernier, donc j’espère que ce sera la même chose cette fois.»

Bien qu’il lui reste encore une dernière épreuve à faire pour clore officiellement cette saison 2019, Lacourse a fait un retour global sur celle-ci. La dernière année aura été marquée par une blessure, de beaux résultats et des compétitions mémorables. «Oui, c’est absolument un bilan positif. Il y a quelques petites choses qui n’ont pas été aussi bien que je l’aurais souhaité, mais compte tenu de tout ce qui s’est produit, c’est bien plus positif que négatif.»

Parmi les réussites, sa participation aux Championnats mondiaux universitaires, où elle a pris le 6e rang du 3000 m steeplechase, viennent évidemment en tête de liste. «Outre cette compétition, je suis satisfaite d’avoir abaissé mes temps de façon générale sur 1500 m, 3000 m steeplechase ou 5000 m. J’ai également pu aller rechercher mon record québécois au 3000 m steeplechase.»

Les yeux sur 2020

À la suite de sa dernière épreuve de la saison, Lacourse s’accordera une pause de quelques jours seulement avant de mettre le cap sur 2020. Encore une fois, son horaire devrait être bien rempli. «Cet hiver, ça va être de la préparation en vue des Championnats provinciaux et canadiens universitaires. Par la suite, la saison d’athlétisme extérieur va commencer assez rapidement avec un camp de quatre semaines de la mi-avril au début du mois de mai. À mon retour, je vais faire une petite compétition en Californie. Les Championnats canadiens d’athlétisme seront également plus tôt (fin juin) qu’à l’habitude en raison de la sélection olympique. Ma saison à l’extérieur se terminera très tôt, car je ne vise pas nécessairement les Jeux olympiques. Si je peux abaisser mon temps et être de plus en plus compétitive en steeplechase en vue du prochain cycle olympique, je vais être vraiment contente.»