Vendredi fou : les Québécois dépenseront près de 200 $ par personne pour leurs achats des Fêtes

Des milliers de consommateurs se sont levés tôt en ce matin frisquet pour profiter des aubaines du Vendredi fou. En effet, c’est aujourd’hui que les Québécois dépenseront 39% de leur budget de 507 $ pour leurs emplettes des Fêtes. Il s’agit d’une augmentation de 3% par rapport à l’année dernière.

«Pour les commerçants québécois, il s’agit d’une des journées les plus intenses de l’année en termes d’achalandage. Au fil du temps cette tradition américaine vieille de près de 65 ans s’est installée ici amenant avec elle son atmosphère festive. Pour nos membres, c’est aussi l’occasion d’offrir aux consommateurs une expérience d’achat unique en son genre. Depuis plusieurs années déjà cette journée marque le coup d’envoi des célébrations des Fêtes», a déclaré Marc Fortin, président du CCCD-Québec.

La différence québécoise

Selon les données d’un sondage mené entre le 7 et le 21 octobre auprès de plus de 2500 répondants, dont 23% de Québécois, cette année encore les Québécois feront bande à part. En effet, l’année dernière ceux-ci ont dépensé significativement moins que le reste des Canadiens et ils prévoient encore moins dépenser cette année.

Cette année les Canadiens prévoient dépenser un peu moins soit 792 $ et les Québécois quant à eux prévoient en dépenser 503 $. Il est intéressant de constater qu’outre le montant dépensé, les choix d’allocation de budget diffèrent aussi significativement de l’ensemble des Canadiens.

Le plaisir des sens et la culture sous le sapin

Comparativement à leurs compatriotes du Canada, les Québécois sont beaucoup plus épicuriens. Les dépenses d’alcool, de nourriture, de gâteries alimentaires, de livres et de musique sont significativement plus élevées au Québec. Les Québécois alloueront 17% de plus de leur budget des Fêtes que les autres Canadiens pour l’alcool et la nourriture et presque 15% de plus pour les livres et la musique.

«Cette différence explique aussi en partie pourquoi les Québécois semble dépenser plus pour eux-mêmes que pour les autres, les dépenses liées aux plaisirs des sens semblent être perçues, par les personnes sondées, comme une dépense personnelle puisqu’elles ne font pas partie de la catégorie cadeaux. Une autre constante qui se dégage est l’affection des Québécois pour les achats culturels», a tenu à préciser M. Fortin.

En terminant, les Québécois semblent trouver beaucoup plus de plaisir à faire leur magasinage des Fêtes que le reste des Canadiens. Selon les données recueillies, 51% des Québécois ne vivent aucun stress face à faire leur magasinage des fêtes alors que 57% des autres Canadiens considèrent cette période de magasinage comme étant stressante.

Quelques faits saillants

Prévoient utiliser leur appareil mobile durant le Cyber Lundi : 32% (Québec) et 23% (Canada)

Achats impulsifs, les Québécois sont plus sages : 34% (Québec) et 41% (Canada)

Achats prévus pour soi-même : 27% (Québec) et 23% (Canada)

Achats prévus pour les autres : 73% (Québec) et 77% (Canada)

Pourcentage des achats en nourriture, alcool ou sucreries : 22,7% (Québec) et 19,4%(Canada)

Début du magasinage des Fêtes entre le début et la mi-décembre : 24% (Québec) et 19% (Canada)

Déjà commencé le magasinage des Fêtes : 22% (Québec) et 28% (Canada)

Stressés par le magasinage des Fêtes : 49% (Québec) et 57% (Canada)

La majorité des achats seront faits en magasin : 74% (Québec) et 72% (Canada)

À propos du Conseil canadien du commerce de détail

Le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) est la voix des détaillants au Canada et au Québec. Il représente plus de 45 000 commerces de tous types, notamment des grands magasins, des magasins spécialisés, des magasins à rabais, des magasins indépendants et des détaillants en ligne. Les membres du CCCD ont une offre diversifiée de produits, allant des articles d’usage courant aux produits d’épicerie et de pharmacie. Ses membres sont responsables de plus de 75% des ventes au détail réalisées au Canada. Le CCCD est le seul représentant de la distribution alimentaire au Canada et au Québec. Il est un ardent défenseur du commerce de détail au Canada et collabore avec l’ensemble des paliers du gouvernement et d’autres parties prenantes dans le but de favoriser la croissance de l’emploi et les possibilités de carrière dans le commerce de détail, de promouvoir et de soutenir les investissements du secteur du détail dans les communautés canadiennes ainsi que d’améliorer l’offre de produits proposée aux consommateurs et la compétitivité de l’industrie. Le commerce de détail au Québec spécifiquement, c’est près de 33 000 magasins, plus de 500 000 travailleurs et plus de 81 milliards de $ de ventes au détail annuellement.