La curiosité des jeunes piquée au vif

La curiosité des jeunes a été piquée au vif à l’occasion du 3e Salon Créé ton avenir dans L’Érable qui s’est déroulé, jeudi, à la polyvalente La Samare de Plessisville.

Entre 500 et 600 personnes sont allées à la rencontre de la trentaine d’employeurs du milieu participant à l’événement, la plupart des élèves de la 4e et de la 5e année du secondaire des écoles Sainte-Marie de Princeville et La Samare de Plessisville, mais aussi des élèves du secteur de la formation professionnelle du territoire de la Commission scolaire des Bois-Francs.

Aussi, un groupe de travailleurs immigrants de la région de Montréal, grâce à la collaboration d’Accès Travail, a  profité de cette opportunité pour en apprendre davantage sur nos entreprises et les emplois qu’elles ont à offrir.

«Nous comptons de nombreux employeurs dans notre milieu qui ont à cœur l’éducation et pour qui la rétention de nos jeunes est importante, plutôt que de les voir partir vers les grands centres», d’expliquer Danielle Béliveau, directrice à la polyvalente La Samare et membre du comité entreprises-écoles de L’Érable, porteur de l’événement.

«Tu peux être agronome et pouvoir travailler dans une caisse populaire par exemple. D’autres entreprises peuvent avoir besoin d’un avocat ou d’un comptable. Chez Plessitech, on ne recherche pas seulement des travailleurs manuels. L’entreprise compte aussi des gens dans les bureaux ou d’autres qui sont vendeurs sur la route. À la commission scolaire, tu peux devenir plombier ou électricien. Il n’y a pas juste des professeurs ou des secrétaires.»

«C’est ça le but, c’est de dire à nos jeunes de prendre connaissance des multiples emplois dans notre région et que s’ils décident d’y rester, peu importe ce qu’ils auront le goût de faire dans la vie, qu’ils vont sûrement en trouver un qui leur convient. C’est possible de pouvoir rester ici et profiter d’un coût de la vie pas mal moins élevé qu’ailleurs et de salaires concurrentiels. Il peut en coûter 300 000 $ pour acquérir une maison à Québec alors qu’on peut en dénicher une tout aussi belle ici pour 100 000 $ de moins et profiter d’un beau milieu de vie. Les avantages sont nombreux», de conclure Mme Béliveau.

Sur place, l’entreprise Primewood (Amex Bois Franc), qui se spécialise dans le séchage du bois franc, compte une centaine d’employés à Plessisville. La coordonnatrice en santé et sécurité et des ressources humaines, Yseult Jutras, a mentionné que l’entreprise avait aussi participé aux deux éditions précédentes du salon qui se veut une belle vitrine pour les employeurs.

Les visiteurs ont notamment pu apprendre que les femmes aussi pouvaient travailler dans le secteur du bois alors qu’on pouvait leur proposer des emplois qui demandent plus de minutie. «Nous avons de plus des emplois à temps partiel pour les étudiants que nous pouvons offrir à l’année et avec d’excellents salaires.»

Le milieu regorge d’entreprises d’envergure provinciale ou internationale Chez Rénova, le copropriétaire, Éric Véraquin, n’allait pas rater ce rendez-vous. Son entreprise, qui se spécialise dans l’ébénisterie et menuiserie architecturale, a su décrocher d’importants contrats avec les Hôtels Germain pour la fabrication de leurs meubles, sur mesure.

L’entreprise, qui embauche une cinquantaine d’employés, a un carnet de commandes bien rempli. Il devient intéressant pour un élève qui sort tout droit de l’école du meuble de savoir qu’il peut se dénicher un emploi dans une entreprise qui réalise des projets à la fine pointe du design.

Daphné Cyr ainsi qu’Émilie et Laurie Turgeon-Jacques de l’école Sainte-Marie ont apprécié leur visite au salon. «C’est très intéressant parce que nous avons l’occasion de rencontrer des entrepreneurs de la place et de pouvoir leur parler directement. Nous avons découvert un paquet d’industries qui ont beaucoup à nous offrir, ici chez nous», ont-elles expliqué sommairement.

Par cet événement, le comité entreprises-écoles s’associe à la stratégie On vise dans le 1000 de la MRC de L’Érable laquelle vise à attirer 1000 nouvelles personnes entre 2015 et 2020. Le comité a tenu en terminant à remercier le cégep de Victoriaville et Transport Boutin qui ont rendu possible l’aménagement des kiosques.