Procès Dumont : le procès ne reprendra pas de sitôt

Le procès de Georges Dumont, cet ex-militaire et ex-chef pompier accusé de crimes sexuels, a été abruptement interrompu, vendredi matin, lorsque la plaignante a dû être conduite en ambulance à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska.

La femme faisait toujours l’objet d’un contre-interrogatoire serré de la part de l’avocat de l’accusé, Me Pierre Spain.

À un moment, la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Ann Marie Prince a demandé une pause à la juge Micheline Paradis, constatant que la plaignante ne semblait pas bien. Elle n’est finalement jamais revenue en salle d’audience.

En fin de journée, le mercredi 13 novembre, bombardée de questions, la plaignante s’était effondrée en larmes lorsqu’un sujet sensible a été évoqué. La juge Paradis avait alors ajourné le procès au lendemain après-midi.

Cet après-midi (mardi), par visioconférence, les parties ont convenu de se retrouver le 9 décembre, question de fixer une date pour la suite du procès. On s’attend à ce que les procédures, qui pourraient s’échelonner sur une semaine, reprennent après la période des Fêtes.

Les journées prévues cette semaine, mercredi, jeudi et vendredi, ont donc été annulées.

Dans cette affaire, Georges Dumont, 55 ans, de Saint-Louis-de-Blandford fait face à des accusations d’agression sexuelle, de contacts sexuels, de contacts sexuels en situation de confiance ou d’autorité et de menaces de causer la mort ou des lésions corporelles.

Les faits reprochés au quinquagénaire auraient commencé au moment où la plaignante était adolescente. Ils se seraient déroulés entre le 1er janvier 1997 et le 1er décembre 2003.