«La rédemption» pour conclure la série «Perversion»

Nicole Gauthier n’a pas chômé au cours des derniers mois. Après avoir lancé le tome 2 de sa trilogie «Perversion» en février, elle revient déjà à la charge avec le troisième qui sera lancé le 29 novembre à 18 h au café Méridien du Vieil-Arthabaska.

Le livre est publié aux Éditions de l’Apothéose, une maison collaborative (hybride) qui a d’ailleurs déjà publié les deux premiers tomes de Nicole Gauthier. Celle-ci explique que dans le nouveau livre, on rétablit l’équilibre avec beaucoup d’action «et une finale percutante». Après avoir découvert le pervers narcissique charismatique dans le premier livre (Obsession), l’avoir détesté pour ce qu’il a fait à Laury dans le deuxième (La face cachée), l’auteure boucle l’histoire.

«C’est la fin pour les personnages et tous vont converger pour conclure», a-t-elle annoncé. L’écriture, pour Nicole, a été beaucoup plus rapide que prévu. Elle lance alors le livre dans quelques jours, question, ensuite, d’aller vers d’autres projets d’écriture.

Elle est très heureuse du résultat et de pouvoir offrir la trilogie complète à ses lecteurs qui est d’ailleurs déjà disponible en librairie. Le troisième tome a même déjà vécu une première sortie, à Saint-Germain-de-Grantham, dans le cadre de l’activité «Enlivrons-nous». Pour le lancement, elle promet une petite animation d’une trentaine de minutes. Pour elle, il s’agit d’une petite fête qui lui permet de concrétiser la venue au monde du livre, dont l’écriture se fait toujours en solitaire. «Et ça m’aide à voir le rayonnement de mes livres et me donne une tape dans le dos», apprécie-t-elle.

Les amateurs du genre seront heureux de retrouver les personnages et l’écriture assez directe, voire raide, de Nicole. «Je suis assez tempérée dans la vie, mais moins dans l’écriture», indique-t-elle en souriant. En effet, elle ne s’enfarge pas dans les fleurs du tapis avec ses personnages pour lesquels elle fait beaucoup de recherches. «Et dans le troisième, la schizophrénie embarque dans l’équation», annonce-t-elle encore. Les sujets difficiles ne l’arrêtent pas et ses personnages sont devenus, avec le temps, comme des amis imaginaires.

Tout cela fait en sorte que les trois livres s’adressent à un public averti, de 16 ans et plus. «Mes enfants de 11 et 13 ans ne les ont pas encore lus», donne-t-elle comme exemple. Quant à la photo de la couverture, elle a été réalisée, encore une fois, par Martin Piché, un coup de cœur pour Nicole, qui apprécie beaucoup son travail.

De nouveaux amis

Si elle doit faire le deuil des personnages de la trilogie, Nicole Gauthier ne restera pas seule longtemps puisqu’elle a un autre projet d’écriture, déjà entamé.

Cette fois, elle s’inspire de ses premiers voyages en avion, faits en 2019, grâce à son travail. Ainsi, elle se lance dans une histoire qui se déroule en Arkansas (un état qu’elle a visité) avec des gens en immersion anglaise.

«J’ai environ 80 pages qui sont déjà écrites», confie celle qui doit toujours avoir quelque chose à écrire. C’est un besoin pour l’écrivaine. «Si je reste  quelques jours sans écrire, mes idées s’emmêlent. Et l’histoire m’habite toujours», fait-elle remarquer.