Procès Dumont : la plaignante fond en larmes

Au troisième jour du procès de l’ex-militaire et ex-chef pompier Georges Dumont, l’audience a été ajournée à 16 h 15, mercredi. La plaignante venait alors de fondre en larmes à la suite d’une question de l’avocat de la défense qui, de toute évidence, a touché une corde sensible.

Jusque-là, pourtant, la présumée victime, contre-interrogée par la défense depuis une journée et demie, n’avait pas bronché, répondant d’une voix posée aux questions que martelait Me Pierre Spain avec insistance, adoptant parfois un ton pour le moins incisif.

Me Pierre Spain, l’avocat de l’accusé (Photo www.lanouvelle.net – Archives_)

Le contenu du contre-interrogatoire, comme l’était d’ailleurs celui du témoignage de la plaignante, fait l’objet d’une ordonnance de non-publication, de sorte qu’il est interdit de rapporter tout ce qui se dit.

La juge Micheline Paradis de la Cour du Québec a donc ajourné l’audience à demain (jeudi). Me Spain poursuivra, dès 13 h, le contre-interrogatoire de la plaignante.

On s’attend, au rythme où vont les choses, à ce que le ministère public, représenté par Me Ann Marie Prince, termine sa preuve cette semaine.

La défense entrerait alors en scène à compter de mercredi prochain puisque trois jours d’audience ont été prévus, les 20, 21 et 22 novembre.

Me Ann Marie Prince de la poursuite (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

Dans cette affaire, Georges Dumont, 55 ans, est accusé d’avoir agressé sexuellement la plaignante, d’avoir eu des contacts sexuels, d’en avoir eu aussi alors qu’il se trouvait en situation de confiance ou d’autorité et d’avoir proféré des menaces de causer la mort ou des blessures corporelles.

La victime présumée était d’âge mineur lorsque les faits allégués auraient commencé. Les événements se seraient produits entre le 1er janvier 1997 et le 1er décembre 2003.