Maxime Pellerin sort grandi de sa dernière expérience internationale

Membre d’Équipe Canada Blancs lors du Défi mondial des moins de 17 ans, le Victoriavillois Maxime Pellerin a vécu une première expérience internationale inoubliable qu’il compte bien utiliser afin de poursuivre sa progression.

«Quand nous sommes plus jeunes, nous idolâtrons les joueurs qui évoluent pour le Canada. Maintenant, nous nous retrouvons là-bas, c’est nous qui y sommes et qui devons défendre la feuille d’érable pour bien représenter le pays. Je vais toujours me rappeler de ces moments», a fait valoir l’attaquant de 16 ans.

Auteur d’une passe en six rencontres, Pellerin a été utilisé principalement en compagnie d’Israël Mianscum et de Riley Kidney, deux produits de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), sur la 4e unité des Blancs. «Je suis quand même satisfait. Je n’ai pas eu autant de temps de glace que j’aurais espéré, car nous voulons toujours jouer le plus possible. Je veux être le joueur qui fait la différence. Ce n’est toutefois pas le rôle que j’avais. Je l’ai accepté. Quand j’ai sauté sur la patinoire, je m’occupais de gagner nos batailles à un contre un et amener des choses qui aideraient l’équipe.»

Il a ainsi mis l’épaule à la roue pour aider le Canada à terminer au 4e rang de la compétition. Pellerin et sa bande étaient d’ailleurs à un but de ramener la médaille de bronze, mais ils ont dû s’avouer vaincus en prolongation face à la République tchèque. Les Blancs avaient essuyé la veille une difficile défaite de 7 à 3 contre les États-Unis. «Dans une compétition à court terme comme celle-ci, il ne faut pas s’arrêter à la dernière partie. Quand tu en joues une mauvaise, tu dois l’oublier et passer à autre chose. Contre les États-Unis, c’est ce qui est arrivé. C’était 7 à 1 après deux périodes. Il ne fallait pas s’arrêter à ça. Nous devions revenir à notre base, nos forces, afin de se préparer à affronter la République tchèque. Il n’y avait pas 24 heures entre les deux parties. Il fallait prendre soin de son corps et bien se préparer mentalement.»

Une belle occasion de se comparer

En participant à cette compétition, le sympathique jeune homme a ainsi pu voir où il se situait par rapport aux autres joueurs canadiens, mais également par rapport aux espoirs de la Finlande, de la Russie, des États-Unis, de la Suède et de la République tchèque. «Comparativement au junior majeur, c’est aussi rapide, mais moins physique. Ce que j’ai trouvé plaisant, c’est que tu peux te comparer aux meilleurs joueurs au monde dans ton groupe d’âge. Là, tu peux t’évaluer personnellement sur le plateau mondial. Ça te donne une idée d’où tu en es et voir de quoi a l’air le calibre de jeu ailleurs», a souligné le 12e choix au total du dernier encan de la LHJMQ.

En constante progression depuis le début de la saison, le produit des Estacades de Trois-Rivières avait quitté Victoriaville en ayant confiance en ses moyens. Grâce à son jeu et à cette expérience, Pellerin sent qu’il revient grandi de ce tournoi. «Je retiens beaucoup de cette expérience, que ce soit positif ou négatif. Je sens que j’ai grandi grâce à ça. J’ai vécu quelque chose là-bas qui va me servir pour la suite dans le monde du hockey. […] Les premiers matchs dans la LHJMQ ont été une adaptation pour moi. Ça a semblé débloquer un petit peu dernièrement. Je ne veux pas tenir ça pour acquis. Je veux continuer sur ça.»

Peu de patineurs des Bois-Francs à ce tournoi

Depuis 2009, on peut compter sur les doigts d’une seule main le nombre de hockeyeurs des Bois-Francs qui ont pris part au Défi mondial des moins de 17 ans. Il y a eu Phillip Danault en 2009 puis Mavrik Bourque pas plus tard que l’an dernier en 2018. «C’est très plaisant (de se retrouver dans ce petit groupe de la région). Phillip Danault a été un choix de premier tour dans la Ligue nationale de hockey et il est maintenant le deuxième centre du Canadien de Montréal. Mavrik est pour sa part un excellent joueur, l’un des plus beaux espoirs de la LHJMQ cette année. Il ne faut toutefois pas s’enfler la tête avec ça. Moi, mon objectif est d’arriver prêt à l’aréna pour les pratiques et suivre mon plan avec les entraîneurs. Comme ça, tout va bien aller», a conclu le numéro 11 des Félins.