La présidente de la CSBF en commission parlementaire

C’est pour défendre la démocratie scolaire ainsi que la représentativité régionale au sein du conseil que la présidente du conseil des commissaires de la Commission scolaire des Bois-Francs (CSBF), Paulette Simard Rancourt, participait aux consultations particulières sur le projet de loi no 40 en fin de journée mardi à Québec.

Mme Simard Rancourt y était avec ses collègues présidents des commissions scolaires des régions administratives du Centre-du-Québec et de la Mauricie.

«Le projet de loi no 40 transgresse de nombreux principes et valeurs, commente la présidente, dont la démocratie, l’indépendance, la représentativité, l’équité et le respect.»

Notons que l’actuel projet de loi élimine effectivement les élections scolaires et prévoit le départ des élus dès la fin du mois de février. Selon les élus, le projet de loi donne plus de responsabilités aux écoles, mais prévoit du même coup plus de pouvoirs pour Québec, et laisse même craindre une éventuelle fusion régionale des centres de services.

Les commissaires anticipent également que la nouvelle configuration du conseil telle que proposée par le ministre et qui fait totalement abstraction de la diversité régionale ouvre toutes grandes les portes à des groupes de personnes qui pourraient ne pas avoir l’indépendance d’esprit nécessaire pour assurer une saine gouvernance.

Dégager une vision partagée

Les cinq présidents d’autant de conseils de commissaires ont demandé au ministre de l’Éducation de convier tout le monde de l’éducation à une conversation au moment d’un Sommet, par exemple, afin d’entendre dans le respect tous ceux et celles qui ont fait et qui font de l’éducation ce qu’elle est aujourd’hui.

«Les élus scolaires sont des partenaires dans le changement, conclut Mme Simard Rancourt, travaillons ensemble à dégager une vision partagée pour l’éducation des générations à venir.»