Une requête avant le début du procès Dumont

Au palais de justice de Victoriaville, la juge Micheline Paradis de la Cour du Québec entend aujourd’hui (lundi) une requête sur une question de droit avant que ne prenne son envol le procès de Georges Dumont sur qui pèsent des accusations à caractère sexuel.

Cette requête fait l’objet d’une ordonnance de huis clos, de sorte qu’on ne peut rien divulguer, ni demeurer dans la salle d’audience.

Me Ann Marie Prince, procureure aux poursuites criminelles et pénales (www.lanouvelle.net – Archives)

Toutefois, avant que ne débute l’audition de la requête, la procureure aux poursuites criminelles et pénales Me Ann Marie Prince a fait savoir qu’elle avait obtenu, jeudi, une nouvelle déclaration de la victime. Ce complément de preuve a été transmis le lendemain à l’avocat de l’accusé, Me Pierre Spain.

Me Prince a précisé que le nouvel élément ne changeait en rien les chefs d’accusation, si ce n’est l’ajout du nom d’une municipalité à deux chefs.

Les parties, pour le moment, ont convenu d’une admission, à savoir l’identité de la plaignante.

La juge Paradis a fait savoir qu’elle devrait, d’ici mardi matin, prononcer son jugement sur la requête. Ainsi, la poursuite devrait, en principe, commencer à faire entendre ses témoins à compter de mardi matin.

Me Pierre Spain, l’avocat de l’accusé (Photo www.lanouvelle.net – Archives_)

Dans cette affaire, Georges Dumont, 55 ans, de Saint-Louis-de-Blandford, un ex-militaire et ex-directeur du service de sécurité incendie de la Régie Incentraide, a été cité à procès, au terme de son enquête préliminaire en novembre 2018, sur des accusations d’agression sexuelle, de contacts sexuels, de contacts sexuels alors qu’il se trouvait en situation de confiance ou d’autorité, d’avoir proféré des menaces de causer la mort ou des lésions corporelles.

Les faits reprochés à l’accusé se seraient produits entre le 1er janvier 1997 et le 1er décembre 2003.

Les policiers ont procédé à l’arrestation de Georges Dumont en février 2018.