«On est ouverts à tout et disponibles» – Louisa Mambuco, réfugiée d’Afrique

Une mère et son fils accueillis récemment comme réfugiés d’Afrique exploraient les entreprises de la région, samedi, avec plusieurs autres immigrants qui ne demandent, comme eux, qu’à travailler et refaire leur vie.

Louisa Mambuco a fui l’Angola, en Afrique, pour s’installer à Montréal, il y a quatre mois, avec trois de ses cinq enfants. Cette femme de 44 ans faisait partie d’un groupe de 25 travailleurs partis de Montréal, tôt en matinée samedi, à bord d’un autobus réservé pour eux.

Cette tournée, organisée par Accès-Travail et Le Collectif, allait permettre aux immigrants de visiter six entreprises de la région qui leur ouvraient leurs portes, dans le cadre du Rallye pour l’emploi de Princeville.

Mme Mambuco possède de l’expérience en comptabilité et en ventes, mais elle est prête actuellement à accomplir n’importe quel type de travail, pourvu qu’elle gagne sa vie. «Comme on a des mandats d’asile, on est ouverts à tout et disponibles», partage-t-elle.

Des responsables lui avaient présenté le portrait de la vie qui l’attendait à Princeville, si elle acceptait de travailler dans la région, ce qui lui semblait bien «intéressant». Son fils de 17 ans, Élias Mambuco, accompagnait le groupe. «Lui aussi, il va faire sa part», assure la maman, avec le sourire.

Anne Dusseault, agente de régionalisation chez Accès-Travail, a saisi l’occasion pour organiser cette tournée dès qu’elle a entendu parler de ce rallye. Développement économique de Princeville acceptait de leur payer le dîner. «C’est rare qu’on a l’occasion de faire des visites industrielles», lance Mme Dusseault.