Championnat du monde WKU : les athlètes de la région se signalent

Cinq combattants de la région ont pris part au Championnat mondial des arts martiaux de la World kickboxing and karate union (WKU), à Bregenz, en Autriche. Ils en sont revenus avec cinq médailles.

Du groupe, Kim Bergeron, avec deux médailles accrochées à son cou, est celle qui a connu la meilleure récolte. Elle a terminé 2e en «pointfight» chez les 13 à 17 ans de moins de 60 kg et 3e en combat continu dans cette même catégorie. «C’est un bel accomplissement. C’est un rêve que j’avais depuis que je suis très jeune que de pouvoir participer à mon premier championnat mondial. Que ça se passe aussi bien à ma première participation, c’est un exploit pour moi. […] C’était pas mal la meilleure compétition à laquelle j’ai été confrontée. L’arbitrage était bon. L’ambiance était bonne», a fait valoir la Victoriavilloise.

Pour la sympathique adolescente, le fait de pouvoir représenter Victoriaville et sa région revêtait un sentiment particulier. «À 14 ans, je me considère chanceuse d’avoir eu cette occasion de participer au Championnat mondial en Autriche. […] Pendant tout l’été, nous nous sommes entraînés de cinq à six jours par semaine. Je me donnais à fond. Il ne fallait pas lâcher. Même si j’avais des soirées avec mes amies, je devais aller à mes cours avant, parce que c’était important pour moi de m’entraîner. J’avais besoin de ça pour mon mondial. Il fallait être là.»

En plus de Bergeron, Loic Lehoux, avec une médaille d’argent en combat continu, Jordane Fortin avec une médaille d’or en «pointfight» et Michael Belleau avec une médaille d’argent en «pointfight» ont également brillamment performé en sol autrichien.

Une riche première expérience internationale à 38 ans

S’il n’est pas revenu au Canada avec une médaille accrochée à son cou, étant éliminé dès son premier combat face à un adversaire suisse, Alexandre Lambert en a conservé une riche expérience. «Ça représentait une grande préparation. Il s’agissait d’un calibre supérieur pour moi, car je ne suis pas une ceinture noire contrairement aux autres. C’était en quelque sorte un dépassement de soi. […] C’était comme sortir de ma zone de confort», a raconté le Princevillois.

Il s’agissait de la première grande expérience internationale pour Lambert. Pour un homme de 38 ans qui ne s’est pas toujours adonné à ce sport, il s’agit évidemment d’une grande réussite. «Au début, quand j’ai commencé le karaté, c’est que j’avais inscrit mes enfants pour faire ce sport. Je me suis dit que tant qu’à demeurer assis pendant leur séance, j’allais me remettre en forme. J’ai eu la piqure grâce à mes professeurs. J’ai sauté dans les compétitions et je suis tombé en amour avec le fait de m’entraîner et de performer par la suite.»