Le Cégep caresse cinq projets de recherche

Les autorités du Cégep de Victoriaville ont fait part, dans leur plan décennal des investissements d’infrastructure de recherche (PDIR) pour les années 2020 à 2030,  de cinq intentions de projets pour un total de coûts estimés de 3 575 000 $.

Il s’agit d’intentions de projets qui ne matérialiseront pas nécessairement, mais nous devons faire savoir au ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) dans quelle direction on souhaite aller», a expliqué le directeur général Denis Deschamps aux membres du conseil d’administration, lundi soir.

«Ces projets sont plus intéressants les uns que les autres. Trois d’entre eux concernent le CETAB+ et deux autres le CISA, le Centre d’innovation sociale en agriculture», a fait valoir le DG.

Ces cinq projets avaient déjà été soumis l’an dernier, a précisé le secrétaire général, François St-Cyr. «Nous les avons actualisés en termes de coûts et d’amplitude», a-t-il noté.

Pour le MEI qui planifie ses investissements et ses programmes de subvention, l’exercice leur permet d’obtenir un ordre de grandeur de ce qui cogite dans le milieu. «Cela permet au ministère de mieux planifier ses budgets», a indiqué Denis Deschamps.

Clientèle scolaire

Au 20 septembre, le Cégep de Victoriaville dénombrait 1547 étudiants inscrits, une excellente année, a confié le directeur des études, Christian Héon. «Et c’est important parce que c’est avec cette mesure, cette statistique au 20 septembre, que nous sommes financés», a-t-il précisé.

Les membres du conseil d’administration, réunis lundi soir (Photo www.lanouvelle.net)

Les 1547 étudiants, cette année, dépassent les 1468 collégiens de l’an dernier et même les 1543 élèves de 2017 qui était une très bonne année. «On est content», a exprimé M. Héon.

Nouveaux programmes

Comme l’an dernier, le Cégep, en lien avec son plan stratégique, fera, encore cette année, la demande pour l’obtention de deux nouveaux programmes. «On a en demandé deux l’an dernier. On n’attend pas la réponse, on en demande  tout de suite deux autres», a fait savoir le directeur des études.

La première étape consistera en une pré-sélection d’une dizaine de programmes. «D’ici Noël, on devrait statuer sur les programmes qu’on entend demander. On essaie d’identifier les programmes susceptibles d’intéresser les étudiants et qui peuvent répondre à un besoin local de formation», a explicité Christian Héon.

Et puis, les autorités auront à se pencher sur la faisabilité et les coûts pour chacun des programmes.

Double diplomation?

Le Cégep a entamé une réflexion sur une possibilité d’offrir une double diplomation, c’est-à-dire de permettre à des étudiants de lycées techniques français de venir compléter ici leur formation et d’obtenir à la fois leur diplôme technique français et québécois.

À ce sujet d’ailleurs, le directeur des études Christian Héon et son adjointe ont visité le Cégep de La Pocatière qui propose justement la double diplomation. «J’aime beaucoup le modèle très rigoureux au niveau pédagogique, a-t-il souligné. Mais cela requiert des conditions gagnantes et voir si ça vaut la peine de le faire.»

Or, Christian Héon a finalement constaté que cette avenue n’était peut-être pas aussi intéressante pour le Cégep de Victoriaville qu’il ne le croyait au départ. «Ça pourrait le devenir. C’est peut-être quelque chose qui pourrait se développer à l’avenir. Mais pour le moment, je ne mettrai pas le gaz au fond. Nous continuerons d’y réfléchir», a-t-il confié aux membres du CA.

La Fête des récoltes

Il s’agissait d’une deuxième édition. Une fois de plus, le succès était au rendez-vous pour la Fête des récoltes tenue le 17 octobre.

«Ça a été un franc succès. Plus de 40 000 $ ont été amassés pour la Fondation du Cégep de Victoriaville», a fait savoir Denis Deschamps.