CSBF : les élus scolaires veulent se faire entendre en commission parlementaire

C’est par voie de résolution, adoptée lundi soir, que le conseil des commissaires de la Commission scolaire des Bois-Francs a officiellement demandé à la présidente de la Commission de la culture et de l’éducation du gouvernement du Québec, Lise Thériault, d’être entendu lors de la commission parlementaire sur le projet de loi no 40 modifiant la Loi sur l’instruction publique.

Les travaux de la commission doivent débuter le 4 novembre. Leader de premier plan en matière d’éducation, le conseil des élus souhaite avoir la possibilité d’exprimer ses craintes alors que le projet de loi prévoit l’élimination de l’un des plus anciens paliers démocratiques au Québec, le conseil des commissaires.

Les commissaires s’inquiètent aussi de la disparition de la représentativité de tous les secteurs, tant urbains que ruraux, du territoire de la CSBF.

«Nous sommes consternés de voir ainsi bafoué un important palier démocratique et nous craignons l’effritement de l’équité dans la répartition des ressources, une valeur sur laquelle nous appuyons chacune de nos décisions et qui s’avère très certainement l’un des piliers de la réussite de nos élèves», a fait valoir la présidente du conseil des commissaires, Paulette Simard Rancourt.

Les élus scolaires, qui sont autant de parents dévoués, souhaitent donc partager leur point de vue de même que  leur expertise avec les membres de la commission parlementaire qui se penchera sur le projet de loi no 40, déposé le 1er octobre dernier, par le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge.