Un accident mène le député d’Arthabaska à l’hôpital

Un bête accident à domicile! Le député d’Arthabaska et whip en chef du gouvernement, Eric Lefebvre, a subi, samedi soir, une importante blessure à un pied, de sorte qu’il devra subir une intervention chirurgicale dans un centre hospitalier de la Vieille-Capitale.

L’accident en question s’est produit  vers 23 h 15 au domicile du député à Victoriaville alors qu’il s’apprêtait à sortir de la baignoire. «C’est un bête accident, en sortant du bain, mon pied a accroché un verre d’eau qui s’est brisé. Et dans mon élan, j’ai mis le pied sur un morceau de vitre qui est entré profondément», a raconté Eric Lefebvre au cours d’un entretien téléphonique au www.lanouvelle.net, dimanche avant-midi, depuis l’hôpital de l’Enfant-Jésus de Québec où il a été transféré en matinée.

À la suite de l’accident, le député d’Arthabaska a perdu momentanément conscience. Sa conjointe Geneviève Laliberté a rapidement composé le 9-1-1. Les pompiers à titre de premiers répondants et les paramédics d’Urgence Bois-Francs se sont amenés sur les lieux pour le prendre en charge et le conduire à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska.

L’importante blessure a nécessité 14 points de suture temporaire. «J’ai toujours le morceau de verre dans le pied, il est profond. Pour ne pas créer davantage de dommages, ils l’ont laissé là jusqu’à l’intervention. Déjà que deux nerfs ont été sectionnés», a fait savoir Eric Lefebvre.

Sur sa page Facebook, le député et whip en chef a tenu à remercier ses ex-collègues pompiers, les paramédics, de même que le personnel de l’urgence pour son accueil et son excellent travail. Il n’a pas manqué non plus de saluer sa conjointe Geneviève pour le sang-froid dont elle a fait preuve.

Eric Lefebvre a fait savoir qu’il doit être opéré, mercredi, par une chirurgienne plasticienne. L’homme politique ne sait pas à ce moment-ci s’il conservera des séquelles. «Pour l’instant, certains orteils ont de la difficulté à bouger», a-t-il fait remarquer.

Questionné sur sa convalescence, le député d’Arthabaska assure, même en béquilles, assure qu’il sera au boulot dès demain (lundi). «Une grosse semaine nous attend», a-t-il observé.

Et le moral dans toute cette mésaventure? «Comme si j’avais besoin de ça, a-t-il répondu. Peut-être aussi la vie m’envoie-t-elle un signe pour ralentir un peu la cadence!»