Des amateurs de bouette comblés avec le Rallye Jeeppy

975 participants étaient emballés de prendre part au 34e Rallye Jeeppy, dimanche, qui leur offre 150 kilomètres de folle liberté pour s’amuser dans la bouette.

Cet amateur de bouette venait de Chicoutimi pour participer à l’événement. (Photo www.lanouvelle.net)

Les propriétaires de Jeep étaient nombreux à être arrivés samedi soir pour être prêts, tôt le lendemain matin, à s’enregistrer au Rallye Jeeppy.

Mathieu Leclerc, de Chesterville, fait partie de ceux qui sont arrivés la veille. «Je m’assois dans mon truck et j’attends que le soleil se lève. J’ai tellement hâte», relate celui qui possède un Grand Cherokee.

Son ami, Éric Dion, d’Asbestos, l’accompagne chaque fois qu’il le peut. «C’est l’fun le rallye. On se retrouve un gang de chums et on s’amuse. C’est le trip de pouvoir se promener et de profiter de notre liberté. Il y a de moins en moins de sentiers qu’on peut utiliser parce qu’on perd des permissions», dit-il.

150 km de liberté

Cette année, le parcours comprend 150 km de sentiers où les véhicules hors route peuvent circuler. Le trajet part de Victoriaville et se rend à Princeville. Il emprunte par la suite Saint-Norbert-d’Arthabaska, Sainte-Hélène-de-Chester, et Saint-Ferdinand pour finalement se terminer à Victoriaville. Selon l’un des organisateurs, Francis Carignan, 12 sites ont été aménagés pour l’occasion, avec des trous de bouette et des caps de roches.

«La «trail» est longue et on peut en faire toute la journée», approuve Philippe Drolet, de Lyster. Cet homme de 20 ans et son compagnon, Patrick Durand, ont l’habitude de rouler avec leur Jeep dans les sentiers de Lyster et Val-Alain, mais l’expérience n’a rien à voir avec celle du Rallye Jeeppy. «Ici, c’est une aventure!», s’exclame Patrick Durand.

Cette journée n’est pas non plus qu’une affaire de gars. Jessica Lainesse, de Danville, adore venir à cet événement avec sa sœur Stéphanie et son conjoint Patrick Lemaire, qui possède une Jeep Wrangler modifiée, avec des roues de 36 pouces et une traction qui barre les quatre roues. «On peut monter partout», précise-t-elle. Leur treuil (winch) est bien utile pour déprendre ceux qui sont coincés.

Pascal Cyr, de Sherbrooke, participe à l’événement depuis environ huit ans. Chaque fois, l’homme de 45 ans a l’impression de retomber en enfance. Pour lui, c’est un réel plaisir de «faire de la bouette» avec sa Jeep et de pouvoir rouler sans craindre les avertissements ou les contraventions parce qu’il se retrouve sur un terrain privé, sans le savoir.

Bonne cause

«C’est une belle organisation! En plus, c’est pour une bonne cause», lance M. Cyr.

L’organisateur confirme qu’environ 15 000 $ sont remis à différentes organisations de la région, comme l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, le Centre de stimulation L’Envol, la Maison des jeunes de Victoriaville, etc.

Des cadeaux sont également offerts aux participants qui ont le mieux répondu aux questions du rallye et des prix de participation d’une valeur de plus de 20 000 $ sont distribués parmi le groupe.

M. Carignan est enchanté de voir cette année des participants des États-Unis, de l’Ontario ou des Îles-de-la-Madeleine prendre part au rallye.

«On est pas mal unique comme événement du genre au Québec», évalue celui qui est impressionné de voir autant de beaux véhicules, neufs ou bien équipés, pour ce grand rendez-vous de Victoriaville.