Un nouveau président à la tête de la LRH

Alain Beauchamp, qui a pendant longtemps occupé le poste de président de la Ligue de hockey senior A de la Mauricie (LHSAM), devenue la Ligue de hockey senior AAA du Québec (LHSAAAQ), a tout récemment reçu une offre qu’il ne pouvait pas refuser. En effet, il s’est fait offrir le poste de président de la Ligue régionale de hockey (LRH) senior.

C’est le président actuel, Yvan Arel, qui a lui-même contacté le Trifluvien.

«J’ai reçu un appel du président en place et il m’a mentionné qu’il avait besoin de mon expertise de président parce que la LRH évolue beaucoup. Il m’a aussi confié qu’il serait plus à l’aise dans le rôle de vice-président», lance M. Beauchamp. «Après notre première conversation, on avait deux ou trois choses à réfléchir chacun de notre côté avant de se revoir lui, moi et le préfet disciplinaire, Paul Lemay. On en est finalement venu à cette conclusion.»

«Mon mandat, ça va être de représenter la ligue de la bonne façon et de la faire connaître du côté nord, car il y a seulement Saint-Boniface qui fait partie de cette ligue. Je dois continuer avec la même vision que les gouverneurs. Ceux-ci ont un très bon raisonnement d’être des organismes à but non lucratif qui font du hockey et qui sont heureux de le faire en rendant les spectateurs heureux.»

La LRH comptait déjà six formations, soit Saint-Pierre-les-Becquets, Coaticook, Warwick, Daveluyville, Asbestos et East-Angus. Outre l’ajout de Saint-Boniface, on y retrouve aussi le Desjardins-Wild de Windsor qui a décidé de quitter la LHSAAAQ pour se joindre à la LRH. Maintenant, est-ce qu’on pourrait voir des équipes dans la région de Trois-Rivières ou encore dans la région de Shawinigan, joindre le circuit Beauchamp bientôt?

«Tout à fait! C’est une ligue en plein essor. Ils ont refusé deux équipes et plusieurs petites ligues seniors autour ont l’œil sur cette ligue-là pour possiblement faire le saut à moyen terme», explique le nouveau président. «Mon but premier est de faire grandir cette ligue-là. C’est un diamant à l’état brut qui demande à être poli et à être davantage connu sur la rive-nord. Je suis excité de me joindre à ce groupe-là.»

Toujours selon le nouveau président, la LRH ressemble étrangement à la l’ancienne LHSAM de l’année 4 ou 5.

«Il y a beaucoup de joueurs locaux et une réglementation très simple. Les gouverneurs veulent vraiment des guerres de clocher et de saines rivalités. Les équipes ont des arénas de 400 à 500 personnes, toujours pleins, et tout le monde du village s’en parle la journée d’un match. C’est un bon calibre de hockey avec des combats dans le feu de l’action.»

Outre M. Beauchamp (président), M. Arel (vice-président) et M. Lemay (préfet disciplinaire), Robert Granger est aussi grandement impliqué, lui qui agit à titre de secrétaire. De son propre aveu, le Trifluvien ne s’ennuyait pas vraiment du hockey senior.

«En vérité, ça ne me manquait pas du tout. Par contre, là où les gouverneurs veulent aller avec la ligue me rejoint énormément. Ils font ce que j’aimais faire du hockey senior, soit des rivalités sans débordement majeur et de la place à des joueurs locaux dans chacune des équipes. C’est une ligue où les gouverneurs sont très «pros-ligues» dans le sens où lorsqu’ils demandent une information ou lorsqu’ils donnent une opinion, ce n’est pas juste pour leur club, mais pour toute la ligue», conclut-il.