«Alain Rayes et son parti représentent un danger réel pour l’environnement»

Déçue par la faible opposition offerte par les partis fédéraux concurrents au Parti conservateur dans Richmond-Arthabaska, l’association locale de Québec solidaire prend le flambeau de la critique et qualifie le programme défendu par le député sortant de «climato-passif».

Une critique sévère du programme du Parti conservateur du Canada

«Le lieutenant du Parti conservateur du Canada au Québec devrait avoir honte d’un programme aussi laxiste et aussi complaisant envers l’industrie pétrolière, c’est une vraie farce en 2019 de se présenter avec de telles mesures. Déjà que nous avions au pouvoir un parti prêt à nationaliser un oléoduc des milliards de dollars, nos dollars, Alain Rayes et son parti veulent aller encore plus loin dans la soumission aux dictats d’une industrie qui ruine notre planète», explique Gilles Labrosse, porte-parole en matière d’environnement pour Québec solidaire Arthabaska.

Il cite ensuite plusieurs mesures promises par le parti d’Andrew Scheer, dont celle de ne pas réduire les subventions à l’industrie pétrolière, celle de faire passer à travers le Québec l’oléoduc d’Énergie Est et bien d’autres. Selon lui, il suffit de lire leur programme pour se rendre compte qu’il n’y a rien de sérieux dans leurs propositions et qu’on pourrait presque croire qu’elles ont été écrites par des lobbyistes.

QS Arthabaska et les élections fédérales

L’association locale du parti de Manon Massé et de Gabriel Nadeau-Dubois affirme n’aider aucun parti fédéral et ne donner de soutien d’aucune façon, mais compte bien saisir l’opportunité des élections fédérales pour mettre de l’avant ses valeurs et ses idées «pour défendre le Québec contre le régime fédéral qui est aussi celui des pétrolières».

À la question de savoir si c’est bel et bien le rôle d’un parti provincial d’intervenir dans la sphère fédérale, l’association locale de Québec solidaire répond par son porte-parole qu’en tant que parti indépendantiste, il n’y a là aucune contradiction puisque l’objectif est de montrer à quel point rester dans l’État canadien est nuisible pour le Québec.