Une cinquième élection fédérale pour Jacques Alie

En poste depuis 2005, le directeur de scrutin pour la circonscription de Richmond-Arthabaska, Jacques Alie, préside son cinquième scrutin.

L’homme apprécie toujours son rôle. «Mon rôle est de m’assurer qu’un maximum de gens puissent voter avec le maximum de facilités possibles», explique-t-il en entrevue avec le www.lanouvelle.net.

Le directeur de scrutin, tel un chef d’orchestre, dirige une équipe qui voit à ce que tous les morceaux soient en place.

Jacques Alie compte actuellement sur un groupe d’une quinzaine d’employés, nombre qui grimpera à près d’une trentaine le jour du scrutin. Sans compter les quelque 900 travailleurs électoraux qu’il devra recruter en vue de l’élection.

Un scrutin se prépare longtemps d’avance, bien avant le déclenchement de la campagne électorale.

«Je m’y prépare depuis un an. Il fallait d’abord trouver les lieux de scrutin où les électeurs iront aux urnes», note M. Alie qui a dû visiter environ 70 endroits à travers les 39 municipalités de cette vaste circonscription qu’est Richmond-Arthabaska, parmi les plus grandes en superficie, allant de Saint-Denis-de-Brompton jusqu’à Saint-Louis-de-Blandford, en passant notamment par Sainte-Hélène-de-Chester et Saints-Martyrs-Canadiens. «Il y aura finalement 67 lieux de vote», précise le directeur du scrutin.

Ainsi, à travers le comté, on dénombre 226 bureaux de vote ordinaires et 28 bureaux de vote par anticipation, sans compter six bureaux de vote itinérant. «Il s’agit d’équipes qui, à travers la circonscription, se rendent dans les résidences pour aînés», indique Jacques Alie.

Nouveauté et améliorations

L’élection fédérale du 21 octobre amène une nouvelle permettant à l’électeur, qui se présentera au bureau de scrutin avec sa carte d’information à l’électeur (CIE) d’aller directement au vote. «La carte est acceptée comme pièce d’identité, mais il en faut une deuxième. Ainsi, l’électeur pourra aller voter directement. La personne n’ayant pas sa CIE devra se présenter à l’agent d’inscription qui procédera à des vérifications», explique le directeur de scrutin estimant que cela pourra se traduire par une économie de temps.

L’adresse du bureau du directeur de scrutin, le 13, rue Rubin, à Victoriaville (Photo www.lanouvelle.net)

Par ailleurs, certaines améliorations simplifient la façon de faire. Ainsi, les personnes qui le souhaitent peuvent voter en tout temps du bureau du directeur de scrutin au 13, rue Rubin, à Victoriaville, entre 9 h et 21 h tous les jours de la semaine, le samedi de 9 h à 18 h et le dimanche entre midi et 16 h.

Des bureaux de vote par anticipation ont également été ajoutés. Les électeurs pourront s’en prévaloir pendant quatre jours les 11, 12, 13 et 14 octobre de 9 h à 21 h.

Le jour du scrutin, le 21 octobre, les bureaux de vote seront ouverts de 9 h 30 à 21 h 30.

Autre façon de faire également, le vote par la poste. «Les personnes intéressées n’ont qu’à en faire la demande à notre bureau en se présentant ou en téléphonant au 1 866 224-5897 ou par Internet à l’adresse elections.ca», fait savoir Jacques Alie.

Le directeur du scrutin invite justement les citoyens à consulter le site Internet d’Élections Canada. En y inscrivant leur code postal, les électeurs peuvent s’inscrire s’ils n’ont pas reçu leur carte d’information à l’électeur. Il leur est possible aussi de modifier leur adresse, par exemple. Toute l’information s’y trouve, le nom des candidats, l’endroit pour aller voter. «On y indique également si l’endroit est accessible aux personnes en situation de handicap. Les lieux le sont presque tous, à l’exception d’une dizaine», souligne M. Alie.

Le directeur de scrutin lance l’invitation aux personnes intéressées à occuper un poste comme travailleurs électoraux. On postule en se rendant à la section emploi sur le site elections.ca. La description des postes s’y trouve avec les salaires. Il s’agit notamment de postes de scrutateur, greffier et d’agent d’inscription pour le jour de l’élection.

Enfin, questionné sur la possibilité de voter par Internet, Jacques Alie rétorque qu’on n’en est pas encore là. «Ce n’est pas encore à point. Des essais se font. On examine aussi les expériences menées ailleurs, mais c’est encore trop délicat», conclut-il.