Plus de 5,5 M $ pour développer le Colonial Franc Ouest

Trois ans après avoir acquis les terrains de l’ancien golf Colonial, le promoteur François Desharnais a annoncé, mardi après-midi, le coup d’envoi des travaux de la phase 1 qui permettront un développement résidentiel sur une superficie de 400 000 pieds carrés en attendant un autre développement, commercial celui-là, sur un espace de 600 000 pieds carrés longeant le boulevard Pierre-Roux Ouest.

Il s’agit d’un projet de développement de plus de 5,5 millions de dollars.

La première phase consiste donc en l’aménagement des rues pour la portion résidentielle du projet, dont la rue principale ira rejoindre l’extrémité de l’actuelle rue des Jonquilles du Domaine Colonial. On s’attend à ce que les travaux soient terminés pour le 1er décembre. «Une fois cette phase terminée, ce sont 37 terrains résidentiels qui seront disponibles pour des habitations unifamiliales, des terrains dont les superficies varient entre 7000 et 13 000 pieds carrés. Déjà 15 terrains ont trouvé preneurs», a précisé Gabriel Viens, le consultant du promoteur.

Cette première phase nécessite aussi l’aménagement d’un bassin de rétention servant à la gestion des eaux pluviales. On l’aménagera, explique-t-on, en fonction d’un minimum d’espace afin d’allouer une plus grande superficie possible pour les constructions résidentielles.

En orange, les 37 terrains qui accueilleront des résidences unifamiliales. En mauve, la seconde phase pour un développement commercial et en vert, le terrain cédé à la Ville de Victoriaville. (Photo www.lanouvelle.net)

Phase commerciale

Le promoteur croit pouvoir entamer au printemps 2020 la seconde phase, la portion commerciale.

On doit d’abord attendre la levée d’une servitude par le ministère des Transports du Québec qui poursuit son étude à cet effet.

Le projet prévoit 10 terrains commerciaux. «Quand tout ce secteur sera parvenu à maturité, on parlera d’une population de près de 3000 personnes dans un secteur qui, actuellement, offre peu de services. On souhaite donc la venue de services de proximité, pharmacie, alimentation, restauration, par exemple. Aucune annonce ne peut être faite pour le moment, mais de nombreux pourparlers sont en cours», a fait savoir Gabriel Viens

Vaste terrain cédé à la Ville

Le promoteur François Desharnais a convenu de céder gracieusement à la Ville de Victoriaville une superficie d’un million de pieds carrés se situant principalement en zone inondable. Un terrain qui peut valoir, estime-t-on, entre 200 000 $ et 400 000 $. «L’espace offrait peu de possibilités de développement. Et la Ville, elle, a la capacité de l’entretenir, de voir ce qu’elle veut en faire. Voilà une plus-value pour les résidents du secteur quand on sait que les espaces verts tendent à se faire de moins en moins nombreux», a fait valoir le consultant.

François Desharnais, le promoteur du projet (Photo www.lanouvelle.net)

À ce sujet, le maire André Bellavance a indiqué qu’une décision sera prise à la suite d’une consultation. «Je ne sais pas ce qu’on fera. Aménagera-t-on des sentiers? Diverses possibilités existent. Nous consulterons les gens qui pourraient utiliser cet espace. Chose certaine, il s’agit d’un beau défi pour nous. C’est un bel ajout pour notre offre d’espaces verts», a-t-il confié.

Mais avant tout projet, la Ville devra y effectuer certains travaux de l’ordre de 200 000 $.

Par ailleurs, le maire de Victoriaville a louangé le projet de François Desharnais, l’un des premiers sur lesquels il a travaillé à son arrivée à la mairie. «Je me souviens que François avait une vision très claire. À la Ville, ce projet de développement nous enchante étant donné la croissance que nous connaissons», a exprimé le maire Bellavance.

Le promoteur François Desharnais a salué l’accompagnement et l’oreille attentive des autorités municipales pour son projet. «La Ville, sérieusement,  a fait sa «job». Et Jean-François Morissette (directeur du Service de la gestion du territoire) est un gentleman», a-t-il dit.

M. Desharnais a aussi adressé ses remerciements aux représentants des firmes professionnelles qui l’ont entouré. «Il n’y a pas eu de gros nuages, mais plein de petits. On a fait face à des zones protégées et inondables, à des milieux humides, de petits cours d’eau. Il a fallu nous ajuster et nous avons passé au travers pour en arriver à l’annonce d’aujourd’hui en respectant les lois et règlements en vigueur», a-t-il conclu, avec fierté.