Un homme brûlé dans le violent incendie

En tentant d’éteindre les flammes qui venaient d’éclater au Garage Michel Bachand de la rue des Bouleaux à Sainte-Eulalie, un homme a subi des brûlures aux bras en plus d’inhaler passablement de fumée.

«Les paramédics en ont pris charge pour ensuite l’emmener à l’hôpital. J’ai su qu’il aurait obtenu son congé», a fait savoir, en soirée, le directeur du Service de sécurité incendie de la Régie de la Bulstrode, Sylvain Beaumier.

Peu avant midi, à 11 h 50, en fait, les pompiers ont été alertés. Dès la sortie de la caserne, le chef Beaumier, apercevant l’imposant panache de fumée noire, a sonné l’alarme générale. L’embrasement était généralisé au garage de mécanique automobile et dans lequel on remontait aussi, dit-on, des véhicules accidentés.

En entraide automatique, six pompiers de Saint-Wenceslas ont été déployés en plus de deux pompiers de Saint-Léonard-d’Aston avec leur camion-citerne pour le transport d’eau. En tout, une vingtaine de pompiers ont été mobilisés pour lutter contre l’élément destructeur.

«On a travaillé à protéger à l’arrière deux bâtiments servant d’entrepôts. On a aussi arrosé des pins pour éviter que le feu ne s’y propage», a expliqué le directeur Beaumier.

L’incendie, par ailleurs, ne menaçait pas la maison qui se trouvait à une certaine distance. «Une remorque entre la maison et le garage en flammes atténuait aussi la chaleur», a précisé l’officier.

Une pelle mécanique a été utilisée pour aider les pompiers à terminer l’extinction. «À l’arrivée de la pelle, vers la fin, on a pu se tasser et ainsi dégager la route 161 qu’on a pu rouvrir après une fermeture de trois ou quatre heures», a indiqué Sylvain Beaumier.

L’incendie serait de cause accidentelle. L’homme, qui s’y trouvait, effectuait, avec une torche, des travaux sur un véhicule voué à la ferraille. «L’homme est sorti quelques instants et en revenant, le feu faisait rage sous le véhicule. Il a tenté, en vain, de l’éteindre avec des extincteurs», a souligné le chef pompier.

La propagation, on s’en doute, avec l’essence notamment, a été fulgurante. Les pertes, en incluant les équipements, pourraient s’élever à 500 000 $.