Louis-Simon Nadeau, le volubile entraîneur des Vulkins

Derrière l’entraîneur-chef des Vulkins du Cégep de Victoriaville Stéphane Rivard se trouve une panoplie d’entraîneurs avec des rôles spécifiques pour aider les joueurs de chaque position au sein de l’équipe. Parmi ceux-ci se trouve l’entraîneur adjoint Louis-Simon Nadeau, un coloré personnage qui arpente les lignes de côté.

Occupant également le rôle d’entraîneur de la ligne défensive, Nadeau est de loin l’entraîneur le plus volubile sur les lignes de côté de la formation. Il s’adresse à ses joueurs constamment pour qu’ils comprennent bien ce qui se passe, tout en s’assurant que les jeunes n’oublient pas d’aller boire de l’eau, tel un père de famille. Au cours d’une saison, celui qui a déjà joué pour les Vulkins veille donc à ce que les joueurs de ligne défensive progressent constamment. Son travail a notamment été récompensé, samedi dernier, alors que les joueurs de ligne défensive ont fait un travail de qualité tout au long de cette victoire de 33 à 0 des Mauves. «Nous, les entraîneurs, sommes là pour les joueurs. Quand nous les voyons bien faire, nous sommes heureux. Quand ils font de petites erreurs, ça vient nous toucher, mais nous tentons toujours la bonne façon d’ajuster les choses. Moi, je le montre possiblement un petit peu plus que les autres, mais j’aime vraiment voir le succès des jeunes», a exprimé Nadeau.

Cette dernière victoire a notamment permis aux Victoriavillois de signer un troisième gain en quatre parties, ce qui leur confère le premier rang de la division Nord-Est de la troisième division collégiale. Une situation qui n’était pas arrivée bien souvent au cours des dernières années. Selon Nadeau, la présence de Stéphane Rivard à la barre de l’équipe y est pour beaucoup. «Stéphane vit pour le coaching. C’est ce qui aide les Vulkins. Je crois aussi que tous les entraîneurs mis ensemble font un bon travail. Nous avons hâte de venir aux parties. Quand tu mises sur des entraîneurs qui ont vraiment hâte d’être là, de prendre du temps pour améliorer l’équipe, ça fait que tout tombe en place aux bons endroits aux bons moments. C’est ce qui fait que nous sommes là en ce moment.»

«Ici, nous avons une culture qui est appliquée 24 heures sur 24. Stéphane travaille énormément sur ça. C’est bien beau avoir de bons joueurs de football, mais ils doivent être bons dans tous les aspects, que ce soit à l’école, à l’entraînement ou durant les matchs. Nous sommes là pour leur rappeler notre culture», a ajouté Nadeau.