Olivier Nolin fera une campagne verte avec le Bloc québécois

L’environnement sera un sujet de prédilection d’Olivier Nolin durant sa campagne dans Richmond-Arthabaska, à l’image des positions claires du Bloc qui représentent bien, selon lui, les valeurs des Québécois.

Olivier Nolin donnera l’exemple en utilisant le transport actif, grâce à la marche ou le vélo, durant la campagne à Victoriaville, puisque le Bloc québécois veut mener une campagne carboneutre. Son parti fait également de l’électrification des transports un enjeu important. «L’environnement mobilise carrément la jeunesse», est-il d’avis. Comme la circonscription de Richmond-Arthabaska couvre un immense territoire, de Daveluyville à Saint-François-Xavier, totalisant une quarantaine de municipalités, M. Nolin devra parfois se déplacer en voiture. Toutefois, il compensera ses émissions de GES en contribuant financièrement à l’organisme Boréal, à l’instar de ses homologues bloquistes.

L’homme de 29 ans estime que le Bloc québécois est le seul parti à proposer des positions crédibles pour contrer les changements climatiques. En vue de la présente campagne, le candidat bloquiste a diminué de 75% le nombre de ses pancartes électorales, composées de plastique corrugué, mieux connu sous sa marque de commerce Coroplast. Ce biologiste de formation assure aussi qu’aucune d’entre elles ne se retrouvera au dépotoir après le jour du scrutin du 21 octobre, car des écoles et des organismes leur donneront une deuxième vie, pour du bricolage ou d’autres fins.

Finalement, le Bloc québécois s’oppose au projet d’oléoduc qui transporterait du pétrole des sables bitumineux de l’Alberta jusque dans les Maritimes, en passant par la rive nord du Saint-Laurent.

«C’est une autoroute qui passerait sur notre territoire et comporterait des risques élevés, sans aucune retombée. Ce n’est pas un projet qui est avantageux pour les Québécois, tant sur le plan environnemental qu’économique. Les Québécois n’ont rien à gagner», tranche-t-il.

Sur la scène locale, M. Nolin est préoccupé par les difficultés que vivent les producteurs de lait, de fromages et de porcs. «Ils sont grandement touchés par les ententes qu’a signées le Canada avec l’Europe, les États-Unis et le Mexique. Les annonces se transforment en promesses électorales», déplore celui qui effectue une maîtrise en administration des affaires, à temps partiel.

Le Bloc québécois demande que des compensations leur soient versées et veut également une révision des lois fiscales pour le transfert des entreprises agricoles entre les membres d’une même famille. En plus de participer aux activités politiques durant la campagne, M. Nolin ira à la rencontre des producteurs agricoles et des électeurs durant la Balade gourmande.

Remontée du Bloc?

M. Nolin sent que sa formation politique est bien en selle avec Yves-François Blanchet, comme chef, qui a démontré son leadership et sa capacité à régler les problèmes en convainquant les dix députés à revenir et à rester au Bloc québécois. Selon le candidat dans Richmond-Arthabaska, M. Blanchet appartient également à une autre génération que celle de Gilles Duceppe. «Il croit vraiment à la défense du Québec», assure-t-il. Après les vagues orange et rouge qui ont déferlé sur le Québec, aux élections fédérales de 2011 et 2015, le Bloc québécois pourrait vivre une telle remontée d’ici le jour du scrutin, selon lui. «On a une voix différente», insiste le souverainiste.