Marianne Fréchette poursuit sa croisade pour le climat

De mars à mai, Marianne Fréchette a fait la grève tous les vendredis, sur le parvis de l’hôtel de ville de Victoriaville. Bien qu’elle ne s’y présente plus, l’adolescente de 15 ans milite toujours pour le climat.

Pendant deux mois, Marianne Fréchette a fait valoir ses inquiétudes face aux changements climatiques en investissant le plus important lieu décisionnel de sa ville (https://bit.ly/2kx2fPS). Les examens de fin d’année approchant, elle a dû se résoudre à cesser ses manifestations du vendredi. «Aussi, on voyait que les gens commençaient à se tanner de juste se réunir le vendredi. On a décidé de se concentrer sur les marches. On s’est dit que ça aurait plus d’impacts et que les gens seraient plus intéressés», rapporte-t-elle. Encore aujourd’hui, on lui parle de ses gestes et certains semblent étonnés qu’elle ne manifeste plus les vendredis, après y avoir consenti beaucoup de temps. «J’explique mettre mes énergies sur des marches, par exemple. Souvent, ils sont intéressés, même les étudiants de mon école. On me demande des nouvelles de ce qui se prépare», indique-t-elle.

Les marches internationales la motivent particulièrement et elle souhaite qu’elles se tiennent également à Victoriaville. «Je ne suis pas seule là-dedans, il y a plusieurs groupes et personnes qui soutiennent la cause», souligne-t-elle.

Marianne Fréchette ne fait pas partie du comité organisateur de la marche du 27 septembre qui se déroulera à Victoriaville (https://bit.ly/2kx3deY ), mais elle compte bien y participer. «Je les appuie et j’ai assisté à l’une de leurs réunions», précise-t-elle.

Greta Thunberg

Au printemps dernier, Marianne Fréchette avait confié être très inspirée par la jeune militante suédoise Greta Thunberg. Cette dernière a confirmé sa présence à Montréal pour la marche du 27 septembre. «C’est incroyable qu’elle y soit et je trouve dommage de ne pouvoir la rencontrer. Mais j’aime mieux mettre mes énergies à Victoriaville pour cette journée», note-t-elle.

D’ailleurs, elle se réjouit de voir que cette manifestation ne sera pas uniquement le fait des étudiants. «Il y aura des groupes, des syndicats, des enseignants et des gens de tous les âges», relève-t-elle.

Critiques

À propos des différentes remarques qui apparaissent sur les médias sociaux à propos des moyens de pression et diverses initiatives pour conscientiser aux changements climatiques, Marianne Fréchette admet avoir arrêté tout bonnement de les lire. «Je ne le fais pas pour recevoir des commentaires. Je le fais, car ça me tient à cœur et que j’ai envie d’avoir un avenir», plaide-t-elle.

Enfin, lorsqu’on lui parle de la campagne électorale, elle dit s’informer, mais ne pas prendre position. «Le but est de sensibiliser tous les partis, car il n’y en a pas un de parfait à ce sujet», conclut-elle.