Édition réduite pour le 9e Festival de la paix

Même si la coordonnatrice Anne Beaumier parle d’une édition réduite, miniature même, le 9e Festival de la paix de Victoriaville saura quand même ravir ceux qui viendront y participer, les 21 et 22 septembre, à la place Sainte-Victoire et à la bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot.

«Au départ, il ne devait pas y en avoir du tout», a-t-elle expliqué d’entrée de jeu en entrevue. Parce qu’Anne souhaitait délaisser la coordination de l’événement, mais n’a pu finalement se résoudre à risquer qu’il s’efface de la mémoire collective. Elle a donc décidé de continuer cette année, pour la survie du festival. «Ce sera un festival tout en simplicité et qui permettra de prendre un élan pour le 10e en 2020», annonce-t-elle.

C’est également parce que la suite est assurée qu’elle poursuit son travail. En effet, elle a trouvé Sandrine Hélie, une jeune fille qui est prête à prendre la relève et qui s’y connaît en organisation d’événements du genre. Le neuvième festival s’étendra donc sur deux jours. Le samedi, journée internationale de la Paix, Geneviève Collard-Hervieux, innue ishkueu de Pessamit, proposera la conférence «Je suis là… 7e génération» sur la philosophie de vie de ses ancêtres qui est toujours d’actualité aujourd’hui. Elle aura lieu à 13 h 30 à la bibliothèque.

La majorité des activités aura lieu le dimanche à la place Sainte-Victoire dès 11 h. Il y aura Aurélie Morgane qui offrira son spectacle pour enfants «Le petit monde de Flonflon», une incursion musicale dans les rythmes du monde.

Un pique-nique animé (le plus zéro déchet possible) aura lieu pour dîner. En après-midi, des jeux coopératifs sont prévus pour tous, animés par Carolyne Dupré de Dialogo-Communication bienveillante. Ces jeux visent à améliorer la qualité des relations dans tous les milieux de vie.

À 19 h, place à la soirée Oasis de paix, à la salle de groupement du Cégep de Victoriaville. Un moment de recueillement interculturel et artistique. On pourra y entendre la voix d’Ève-Marie Roy, le violon d’Olivier St-Jean et voir la grande danseuse traditionnelle chinoise, Charo Foo Tai Wei. «Cela fait plusieurs années que je voulais l’inviter et le moment est venu», souligne Anne Beaumier.

Toutes les activités sont gratuites et Anne annonce un festival dans la simplicité, donc zen par excellence.