L’Articule : une valeur ajoutée à la vie culturelle

L’Articule propose, chaque mois de septembre à mai, une soirée  micro ouvert et une prestation musicale. Il s’agit de bien davantage qu’un simple spectacle, c’est une communauté et une valeur ajoutée à la vie culturelle victoriavilloise.

C’est ce que croient deux des trois organisatrices des rencontres mensuelles, Julia Bosquin et Anne-Sophie Gendron (il manquait Stéphanie Déziel lors de l’entrevue). Julia, d’ailleurs, est l’une des fondatrices de ces soirées qui en sont à leur cinquième programmation. Elle se souvient qu’au départ, les soirées accueillaient en majorité des étudiants du Cégep de Victoriaville, interpellés par le principe.

Mais au fil des ans, il y a eu une transition et le public s’est transformé. «Nous sommes allées chercher différents types d’artistes pour avoir le plus large public possible», explique-t-elle. Depuis le début, les soirées se déroulent en deux parties. La première se veut un micro ouvert où tous sont invités à s’exprimer artistiquement. Ensuite, un artiste ou un groupe occupe la scène une soixantaine de minutes.

Le tout dans l’ambiance chaleureuse de l’étage du Gavroche. D’ailleurs, les artistes qui y performent apprécient particulièrement l’accueil qu’ils reçoivent, la proximité des gens. En effet, le public de ces soirées est très respectueux et remplit souvent la salle. Si bien que plusieurs artistes veulent y revenir en spectacle.

L’Articule n’est pas un organisme enregistré qui reçoit des subventions récurrentes. C’est donc avec les 5 $ du coût d’entrée suggérés que les soirées sont financées. «L’an passé, nous avons eu une subvention de la Ville de Victoriaville et du Cégep. Mais nous avons fait le choix de ne pas devenir un OBNL. L’Articule vit par lui-même et on ne voulait pas le changer, le dénaturer. Il s’est fait une place dans la vie artistique de Victoriaville», note Anne-Sophie.

Ainsi, les gens sont invités à venir découvrir le climat familial et agréable qui règne lors de ces soirées. Les organisatrices ont concocté une programmation intéressante qui comprend quelques groupes, donc, des cachets plus élevés que lorsqu’il s’agit d’un seul artiste. «Nous avons toujours une crainte financière, mais pour la planification, pas de problème. Les artistes demandent à revenir», souligne Julia.

Parce que malgré tout, l’Articule parvient à attirer des groupes et des artistes qui ont beaucoup de visibilité et qui viennent pour l’ambiance. C’est pourquoi les organisatrices ne refuseraient pas l’aide financière de mécènes qui voudraient contribuer à la pérennité de l’organisation. Avis aux intéressés.

«Si nous voulons davantage d’argent, c’est pour donner un meilleur cachet aux artistes», indiquent-elles.

On peut voir la programmation sur la page Facebook. Le 18 septembre, la saison sera lancée avec Guillaume Aubertin.