Tout apparaît dans les «Surgissements du noir»

L’Atoll, art actuel, présente jusqu’au 18 octobre l’exposition de Mariane Tremblay intitulée «Surgissements du noir».

L’artiste propose certaines pièces de son corpus précédent «De l’impossibilité de disparaître», ainsi que des œuvres de sa nouvelle série qui inclut de la photo, de la vidéo, de l’impression et du dessin. Plusieurs médiums, mais qui ont tous du sens avec le thème abordé.

Dans la salle du fond, le visiteur voudra prendre le temps de s’asseoir et se laisser envahir par le paysage et les oiseaux montrés sur le mur. Ces oiseaux qu’on entend sans voir, au départ et qui sont également cachés par des cabanes faites de miroirs, dont on ne voit finalement que le trou pour entrer. Cela amène un questionnement face à la perception qu’on peut avoir de différentes choses. «Pour que les oiseaux m’apparaissent, quand je faisais la vidéo, je devais disparaître», explique l’artiste.

Pour son travail, l’artiste s’inspire d’articles scientifiques, dont certains qui portent sur les trous noirs. «Mon nouveau travail est plus personnel. Il y a plusieurs couches de sens», ajoute-t-elle.

L’exposition propose également des «scans» de trèfles à cinq feuilles sur fond noir, provoquant le surnaturel dans l’ordinaire et un magnifique dessin représentant un belvédère de la Forêt noire allemande. Pour l’artiste, il s’agit d’un retour en force avec le dessin qu’elle avait délaissé depuis quelque temps. «C’est une dérive autour d’un même thème», note-t-elle.

Mariane a encore plein d’idées à réaliser sur ce corpus.