L’INAB en commission parlementaire

L’Institut national d’agriculture biologique (INAB) du Cégep de Victoriaville se fera entendre, le mardi 24 septembre, lors de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles.

Cette commission a pour mandat d’examiner les impacts des pesticides sur la santé publique et l’environnement, ainsi que les pratiques de remplacement innovantes disponibles et à venir dans les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation.

Le directeur général du Cégep de Victoriaville, Denis Deschamps (Photo www.lanouvelle.net)

«À la suite d’un mémoire déposé il n’y a pas si longtemps sur la non-utilisation des pesticides sur les terres agricoles, les représentants de la commission l’ont trouvé très intéressant, et ils nous ont invités», a indiqué le directeur général du Cégep de Victoriaville, Denis Deschamps, lundi soir, lors de la réunion du conseil d’administration.

Le nouveau directeur de l’INAB, Normand Poniewiera, en poste depuis la mi-juin, fera  partie de l’équipe qui présentera le mémoire en commission parlementaire. «Il répondra aussi aux questions de la commission», a confié Denis Deschamps, heureux des retombées que générera, selon lui, la participation à cette commission. «Cela apportera beaucoup de crédibilité et de notoriété à l’INAB», a-t-il souligné.

La priorité du DG

En s’adressant aux membres du conseil d’administration, Denis Deschamps a dit faire du financement de l’INAB son dossier numéro 1. «Il s’agit d’un dossier dont on a abondamment parlé l’an dernier. Nous sommes toujours en démarche auprès du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur», a-t-il exposé.

Depuis son entrée en poste, le DG du Cégep de Victoriaville a acheminé deux courriels au ministère, en plus d’un coup de téléphone effectué pas plus tard que ce matin (lundi) à la directrice des affaires collégiales au ministère. «Je n’ai pas encore eu de réponse, mais ils savent que nous souhaitons les rencontrer», a assuré M. Deschamps.

L’INAB ne dispose pas du financement souhaité, ce qui représente un fardeau financier au niveau du fonctionnement, a expliqué le directeur général qui se montre optimiste. «On attend de bonnes nouvelles», a-t-il dit aux administrateurs, souhaitant pouvoir les communiquer à la prochaine réunion du conseil d’administration.

Le manque à gagner, par ailleurs, ne concerne pas que l’INAB, a-t-il précisé, mais aussi les écoles nationales, dont l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie.

Un grand nombre d’étudiants

Christian Héon, directeur des études (Photo www.lanouvelle.net)

Heureux, a-t-il dit, de retrouver son «simple» poste de directeur des études après avoir assumé le poste de directeur général par intérim, Christian Héon, s’est réjoui des 830 nouveaux venus que compte le Cégep, portant ainsi à 1610 le nombre total d’étudiants. «En 20 ans, c’est la deuxième fois que nous dépassons le cap des 1600 étudiants», a-t-il signalé, tout en précisant la présence de 49 nouveaux étudiants internationaux. «On a doublé ce nombre en deux ans en plus de quadrupler le nombre d’étudiants français», a-t-il ajouté.

De plus, on met beaucoup l’accent, a-t-il noté, sur le recrutement à l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie. «Les efforts déployés portent fruit, a-t-il fait valoir. En 10 ans, c’est la première fois qu’on démarre simultanément nos trois diplômes d’études professionnelles (DEP) : ébénisterie, finition et rembourrage. L’école commence à refleurir. Ça fait du bien de gérer une croissance plutôt qu’une décroissance.»

Pour les dirigeants, l’augmentation du nombre d’étudiants étrangers amène «de beaux problèmes». Mais le directeur des études a souligné tout le système d’accueil en place. «On les emmène à la RAMQ (Régie de l’assurance maladie du Québec) pour l’obtention de leur carte soleil. Une travailleuse sociale leur est réservée pour voir à leur intégration psychosociale en plus des activités d’intégration et d’adaptation. On doit en prendre soin si on veut les garder», a exprimé Christian Héon, tout en signalant, pour conclure, l’accueil cet automne des premiers étudiants du nouveau profil en agriculture urbaine.