Des raisons médicales forcent le report de procès

Le procès d’Aline Michaud, accusée de délits sexuels, et ceux d’André Remy et d’Éric Lemire, en lien avec le démantèlement d’un laboratoire de drogue de synthèse à Saint-Valère, n’auront pas lieu de sitôt.

C’est qu’en raison d’une chirurgie cardiaque subie par un avocat de défense en juillet, les dossiers ont dû être reportés au 3 décembre, date de l’ouverture du prochain terme des assises criminelles de la Cour supérieure du Québec.

Les parties défenderesses ont fait savoir, comme le réclamait le ministère public, qu’ils renonçaient au délai prescrit par la loi.

Dans tous les cas, les dossiers reviendront pour une position définitive des parties. On devrait alors en savoir plus sur la suite des choses.

Aline Michaud

Aline Michaud est la conjointe de Paul-Émile Therrien trouvé coupable d’abus sexuels sur ses enfants et condamné, le 28 juin, à six ans de pénitencier. Depuis, l’homme a interjeté appel du verdict et a pu recouvrer sa liberté dans l’attente des procédures.

Aline Michaud, 61 ans, fait face à des chefs d’accusation d’agression sexuelle, de contacts sexuels en situation de confiance ou d’autorité, de grossière indécence et de menaces de causer la mort ou des lésions corporelles.

Cette affaire avait été mise au jour en mai 2016 et le couple avait reçu une sommation à comparaître en août de cette même année.

Éric Lemire et André Remy

Le démantèlement de novembre 2017
Photo www.lanouvelle.net – Archives

La découverte, en novembre 2017, d’un vaste laboratoire clandestin de drogue de synthèse dans un bâtiment agricole de 10 000 pieds carrés du 10e rang à Saint-Valère, a mené à l’arrestation d’Éric Lemire de Bécancour et d’André Remy de Victoriaville.

Ils font tous deux face à des accusations en lien avec la production de drogue chimique, notamment la méthamphétamine.

Il s’agissait, pour la Sûreté du Québec, d’un des plus importants démantèlements du genre en raison de sa superficie et de la grande quantité de produits retrouvés.

En raison de leur dangerosité, le démantèlement s’était échelonné sur six jours et avait nécessité d’importantes mesures de sécurité et  mobilisé une quarantaine de policiers, de pompiers, de paramédics et de chimistes de Santé Canada.