Un «mini Saint-Tite» plus familial!

Depuis 39 ans, le Festival du bœuf d’Inverness divertit les amateurs de rodéo, de musique et de bonne table au point d’être comparé à un «mini Saint-Tite» dans une formule plus familiale.

Les organisateurs du Festival de bœuf d’Inverness devaient compiler tous les chiffres avant d’évaluer la réussite de l’événement, qui s’est tenu du 27 août au 1er septembre, à Inverness. Toutefois, ils assuraient que l’ambiance était encore une fois au rendez-vous durant le festival. «Je suis bénévole depuis 29 ans et j’ai encore du fun», déclare Yvon Couture, qui fait partie des 300 bénévoles du festival. À Inverness, ils sont nombreux à donner de leur temps, de génération en génération.

Selon la directrice Amilie Méthot, le nombre de visiteurs serait semblable à l’an passé, autour de 35 000 à 40 000 personnes. «On nous compare souvent à un mini Saint-Tite, mais notre but n’est pas de leur ressembler. On a notre couleur. Ici, c’est plus familial. Tout le monde se connaît. Ça fait l’unité dans le village», communique Mme Méthot.

Jessyca Perron et Caroline Fontaine viennent depuis trois ans de Sherbrooke avec leurs conjoints Nicolas Spooner et Jérémy Breault ainsi que leurs enfants. «La programmation du festival est un beau compromis pour les enfants et les adultes. Les jeunes aiment les compétitions de rodéo le jour et, nous, on aime la musique. Le soir, on fait garder les enfants à la roulotte pour venir aux spectacles», expliquent les mamans.

Rodéo

Le rodéo a de nouveau attiré les foules, surtout qu’il reçoit les dix meilleurs compétiteurs de chaque catégorie des finales de l’équipe de rodéo du Québec.

Les chapeaux de cow-boys sont d’ailleurs populaires sur le site. James Beauvais, des Chapeaux des Gorewiches, était sollicité à son kiosque. «C’est la première année qu’on vient au Festival du boeuf. On nous avait parlé de la quantité de monde qui vient ici et on a voulu faire connaître nos produits. On est très satisfait des ventes», dit-il.

L’entreprise, située à Sainte-Tite, est spécialisée dans la fabrication de chapeaux de cow-boys avec de la paille moulue sur une presse. «On y ajoute de la broche et des décorations», spécifie-t-il.

Côté spectacle, la soirée du samedi a été consacrée spécialement à la musique country, mettant en vedette Robby Johnson et Matt Lang. «C’était une demande des festivaliers et ils ont bien répondu», indique Mme Méthot.

L’événement s’est clôturé dimanche avec Sylvain Cossette et sa tournée 80s, suivi des Twins Brothers. La soirée incluait également la nomination des gagnants au rodéo et la remise des prestigieuses boucles.

Du bon boeuf

Pour sa part, le président René Tanguay a été très occupé avec les soupers du festival. Vendredi, 1800 soupers spaghetti, préparés avec une sauce au bœuf faite maison, ont été servis. Les profits permettent de financer les activités du Club optimiste d’Inverness. Samedi, environ 3000 repas de fesse de bœuf braisé ont été cuisinés, alors que l’odeur de «smoked meat» qui régnait sous le chapiteau, dimanche, ouvrait l’appétit des 2500 invités.

De toute évidence, le festival porte bien son nom, surtout que le site est érigé sur les terrains de l’encan des éleveurs de bovins de boucherie. Depuis le 20 août, plusieurs propriétaires de véhicules récréatifs (VR) campaient déjà sur place en attendant l’ouverture du festival. «Notre manière de fonctionner a l’air de leur plaire», remarque M. Tanguay.