Plus d’une centaine de vaches ont péri dans les flammes

Une ferme laitière du 10e rang Ouest à Princeville, déjà ravagée par les flammes en 2001, a, de nouveau, été détruite par les flammes dans la nuit de dimanche à lundi, faisant ainsi périr plus d’une centaine de bêtes.

Les pompiers princevillois ont été alertés à 3 h 15. Les propriétaires ont été alertés par les jappements anormaux d’un chien. «Quand elle a regardé à l’extérieur, une dame a vu tout un secteur en flammes. En raccrochant avec la centrale 9-1-1, l’embrasement touchait 50% du bâtiment»,  a indiqué le lieutenant Pierre Bouffard du Service de sécurité incendie.

Et à l’arrivée des pompiers, les flammes ravageaient le bâtiment dans sa totalité. «Les volets de ventilation étaient ouverts, ce qui a grandement alimenté le feu», a confié l’officier.

Les vents soufflant vers l’arrière ont contribué à la propagation rapide des flammes, mais ils évitaient ainsi que le feu ne menace des résidences.

Le bâtiment abritait quelque 110 vaches et veaux. «Deux ou trois ont pu sortir, mais leur état d’intoxication a fait en sorte qu’ils n’ont pas survécu», a précisé le lieutenant Bouffard.

Une vingtaine de pompiers de Princeville ont répondu à une alarme générale. Des pompiers de Victoriaville et de la caserne 45 du Service de sécurité incendie régional de L’Érable (SSIRÉ) ont été aussi demandés avec des camions-citernes pour le transport d’eau.

Pour faciliter le travail d’extinction, les sapeurs ont eu recours à une pelle mécanique. Leur intervention sur place a pris fin vers 10 h 30.

Quant à la cause exacte du sinistre, elle est indéterminée. «Le bâtiment était neuf, datant de 2001, sûrement conforme aux normes. C’est possiblement un moteur quelque part qui a fait défaut», a souligné Pierre Bouffard.

Quant aux pertes, elles sont considérables. Le bâtiment, à lui seul, valait quelque 500 000 $. Avec les animaux et les équipements, la valeur pourrait atteindre environ 750 000 $.

L’incendie a mobilisé aussi des bénévoles du SIUCQ MRC d’Arthabaska qui ont assuré le périmètre de sécurité, la circulation des camions-citernes et la réhabilitation des pompiers.

Personne n’a été blessé au cours de l’intervention, si ce n’est un coup de chaleur subi par un pompier qui a été évalué d’abord par les premiers répondants, puis pris en charge par les paramédics.