Postes à pourvoir dans les services de garde, la Commission scolaire confiante

En début de semaine, la Commission scolaire des Bois-Francs (CSBF) affichait sur les médias sociaux 27 postes d’éducatrice et d’éducateur à pourvoir dans ses services de garde en milieu scolaire. L’engouement suscité par cet appel donne bon espoir de recruter tout le personnel nécessaire avant la rentrée.

Plusieurs facteurs expliquent ce manque important de main-d’œuvre dans les services de garde comme des changements d’orientation ou simplement des départs de techniciens et de techniciennes en éducation spécialisée (TES) vers leur carrière première. «Il y a des TES qui n’ont pas nécessairement de poste à temps plein et qui complètent avec des heures en service de garde. Cette année, des postes se sont ouverts, car le ministère a donné de l’aide supplémentaire dans les classes, alors les TES ont trouvé davantage de travail dans leur spécialité», expose Manon Samson, conseillère en communication à la CSBF. Par ailleurs, la jeunesse des équipes de travailleurs implique certains départs temporaires, pour des congés parentaux, par exemple. Or, le phénomène le plus flagrant demeure l’augmentation graduelle, au fil des ans, de la clientèle scolaire dans la région.

Mme Samson assure qu’aucun service ne s’avère compromis, malgré le manque de personnel à pallier. «Nous avons des banques de suppléants et des gens qui occupent les postes de façon temporaire. Mais, à voir comment l’information circule et comment ça bouge sur Facebook (75 000 pages vues, hier), nous avons la certitude que nous trouverons les professionnels recherchés.»

De fait, les salaires proposés, qui varient entre 20,98 $ et 24,22 $, apparaissent alléchants. Les emplois n’offrent que 19 h et moins de travail par semaine. Or, l’horaire permet d’acquérir au même moment les connaissances nécessaires. Car la formation exigée, une attestation d’études professionnelles (AEP) en service de garde en milieu scolaire, peut être suivie au Service d’aide aux entreprises (SAE) parallèlement à l’exercice des fonctions. «Les gens peuvent obtenir le poste s’ils s’engagent à faire la formation à l’automne. On met des conditions gagnantes pour que ça fonctionne bien», constate Manon Samson.

Une rencontre d’information se déroulera le jeudi 15 août, de 16 h à 19 h, à l’école Saint-David, à Victoriaville. Les candidats pourront obtenir les détails des emplois et de l’AEP. Le rendez-vous constituera également un lieu privilégié pour apporter son curriculum vitae.

Les équipes des services de garde de la région apparaissent réputées pour leur dynamisme. «Ce sont des gens enthousiastes et qui ont le goût de mener des projets», de dire M. Samson. Ceux qui se présenteront à la séance de jeudi observeront rapidement la joie de vivre contagieuse des troupes, croit-elle.